Arrow // Saison 1. Episode 2. Honor Thy Father.
Ne connaissant pas plus que ce que j'ai vu dans Smallville de l'histoire de Green Arrow (et c'est bien mieux comme ça), le cliffangher de fin de l'épisode m'a vraiment fait plaisir. On sent que
nous allons rapidement avoir des réponses sur comment Oliver Queen a appris à se servir d'un arc, à parler telle ou telle langue, … Ce cliffangher donne forcément envie de voir la suite, surtout
quand Oliver Queen insistait particulièrement bien sur le fait qu'il avait passé 5 années… seul. On découvre donc qu'il a passé 5 années avec quelqu'un d'autre : un homme. Tous les flashbacks de
ce second épisode de Arrow sont surtout là pour le devoir de mémoire du père d'Oliver : Robert Queen. C'était donc assez touchant même si l'on sent les grosses ficelles scénaristiques derrière et
la petite musique qui sera évidemment là pour faire pleurer dans les chaumières. Mais ce second épisode se dépatouille toujours très bien avec tout ce qui est scènes d'action et de combat. La
réalisation nerveuse permet de ne pas se laisser happer par autre chose. C'est donc efficace et l'on reste scotché à son écran.
Car ce que j'attends de Arrow ce n'est pas que des intrigues mystérieuses, c'est aussi de vraies scènes d'action. Pour le moment Arrow semble tenir ses promesses de ce point de vue là. Ce second
épisode est également là pour tenter de nous montrer les faiblesses d'Oliver Queen. Il n'a pas vu la civilisation durant 5 ans et ne sait plus vraiment comment se comporter ou faire. J'ai
beaucoup aimé le petit discours mièvre qu'il fait à la presse en disant qu'il n'est pas son père et qu'il ne sera jamais la moitié de l'homme qu'il était. C'était humble de sa part et cela prouve
aussi que Oliver a grandi et qu'il n'est plus le fils à papa qu'il pouvait être. Mais Moira, la mère d'Oliver, aimerait bien qu'Oliver reprenne les rennes de la société. C'est son droit le plus
légitime. C'est sa place qui lui revient de droit. Il va forcément la reprendre un jour où l'autre et l'on fait monter les attentes de ce point de vue là. Ce n'est pas plus mal non plus (à quand
Cassidy Freeman dans Arrow pour nous parler d'histoires de gros sous d'entreprise ? C'était excellent dans Smallville). Mais Moira n'a toujours pas révélé tout son jeu. Entre ce symbole mystère
et le fait qu'elle sait que l'accident de match n'était pas un accident. Tout cela reste curieusement intéressant.
Note : 6.5/10. En bref, de l'action, des mystères et de bonnes prestations. Une série de qualité, agréable et toujours soignée.