Chicago Fire // Saison 1. Episode 2. Mon Amour.
Ne dit-on pas que les pompiers sont l'un des fantasmes premier de la ménagère ? Si c'est réellement le cas je me demande comment cela se fait que les audiences du premier épisode étaient assez
décevantes. Mais ce n'est pas grave, je vais tenter de vous parler de ce second épisode sans penser que la série n'aura pas plus de chances dans les semaines à verni de prouver qu'elle peut
séduire un large public. Tout n'est pas parfait, mais la série parvient malgré tout à imposer son ambiance particulièrement stressante. La vie d'un pompier ne doit pas être rose tous les jours et
c'est pourquoi la série tente de se rapprocher au plus près de cette ambiance. Avec la caméra embarquée, et le côté assez léché de la production, nous sommes en face d'une série qui a les moyens
de prouver qu'elle peut être réaliste. "Mon Amour" n'était pourtant pas une aussi grosse démonstration de moyens que le premier épisode (ce qui n'était pas une mauvaise chose dans un sens). Du
coup, l'épisode choisit d'être plus touchant. Les larmes sont tirées constamment preuve que Chicago Fire est une production très américaine.
Ce second épisode peine parfois à rendre le téléspectateur accroché à ce qu'il raconte. Notamment quand il s'agit de l'histoire de Kelly et de la drogue. L'épisode nous révèle que Leslie lui sert
de dealer. Elle ne veut pas mais semble presque obligée de lui rendre cette faveur. Reste à savoir maintenant pourquoi. Je trouve cependant assez dommage du traiter cette histoire de drogue avec
autant de délicatesse et de discrétion. J'aimerais bien voir Kelly commencer à devenir violent et incontrôlable parce qu'il est en manque mais Chicago Fire ne peut pas se permettre de l'éloigner
des interventions pour l'amener en rehab, ce serait perdre un pompier important de la série. L'autre moment assez amusant de l'épisode c'est Peter Mills qui reste le petit héros américain propre
sur lui qui tente de se faire une place au beau milieu de cette troupe. J'ai trouvé assez amusant le moment où Otis arrange pour lui un petit rencard. Mais je reste sur mes positions : Mills à
beau être le personnage le plus intéressant de la série, je trouve qu'il n'est pas assez bien exploité.
Note : 4.5/10. En bref, quelques bons moments et une bonne intervention. La série reste très proche de ce que l'on peut attendre des américains. Classe, sobre.