source : cliquez sur l’image
Malgré la superbe (au sens de posture orgueilleuse) affichée par Bayrou qui n’avouera jamais avoir démérité – alors qu’il a vraiment eu le chic pour faire le vide autour de lui – son parti est en train de tomber en décrépitude. Licenciement de 20 salariés qui travaillaient encore pour lui, (gros) frais d’imprimerie en souffrance, au grand dam de Mr Morault qui risque de mettre la clé sous la porte (250 000 euros hors taxe, quand même…), location des salles de réunions et bureaux du parti pour payer les factures ( de spacieux locaux dans la rue de l’Université, à deux pas des Invalides, où le prix au mètre carré dépasse les 12.000 euros, voilà qui pourrait mettre un peu de beurre dans les épinards, même s’il n’y a plus d’épinards, ni de beurre) , menaces d’huissiers qui tambourinent à la porte d’entrée (non, ça, ce n’est que mon imagination, mû par mon sens de l’anticipation), réduction de la présence du parti sur le web ( c’est ça qui doit faire certainement le plus mal, hein, l’hérétique !)… Quand les emmerdes arrivent, elles volent en escadrille. Le parti doit en effet trouver 1,75 million d’euros alors qu’il ne peut en espérer que 660.000 par an, suite à ses résultats catastrophiques aux législatives : 2 candidats élus pour 350 qui n’ont pas atteint les 5 %, ça craint.
Ailleurs, on appelle cela une banqueroute. Et l’on procède à une liquidation judiciaire. Mais en politique, ça n’existe pas. Dommage. Le paysage serait plus clair. Mais ne nous faisons pas inutilement de soucis pour Mr Bayrou. Il a de la bouteille, de la ressource, de la faconde, en bon gascon, et réapparaîtra certainement ailleurs. Un peu de patience…