Notre Président a promis aux chefs d'États africains la fin des officines. Il semble que ce soit réservé aux problèmes africains. Parce que pour la France. Si ce ne sont pas des officines, ce sont les lobbys, et leur influence semble maximale.
– Tentative d'intégrer tout le capital dans l'évaluation de la fortune, y compris les œuvres d'art, ce qui à mon sens n'est que logique, compte tenu de l'influence des œuvres d'art sur le redressement productif : tollé des possédants, et machine arrière.
– Présomption de taxation des téléviseurs des résidences secondaires, ce qui, par les temps qui courent, ne concerne évidemment que les plus aisés : tollé des possédants, et machine arrière.
– Projet de taxation des plus values de cession d'entreprise, ce qui ne va manifestement pas dans le sens du développement de l'emploi : vole de pigeons mécontents, et marche arrière.
– Projet de réduction réelle des effectifs de telle ou telle fonction publique ici ou là : menace de grève des syndicats à fort pouvoir de nuisance, et marche arrière. Et beaucoup d'imagination pour sauver le soldat de certains ministères en inventant une usine à gaz fiscaliste avec la prétention de mettre en place une facturation progressive des énergies.
Pour une gauche qui prétend faire payer les riches, l'influence de ceux-ci sur les décisions de l'État semble plus que compromettante.