"Nous savons tout ça" confirme Gerald Wallace dans le New York Daily News. "Nous savons que tout peut dégénérer très rapidement. Après tout, nous sommes à New York. New York est connu pour avoir ce genre de fans un peu fous qui sont avec vous pendant une minute, puis contre vous la minute suivante, selon que vous gagniez ou perdiez.
Quand vous gagnez, ce sont les meilleurs fans du monde, quand vous perdez, vous n'avez pas envie de les croiser."
C'est dans cette optique qu'Avery Johnson a gardé ses titulaires sur le terrain pour gagner le premier match à domicile lundi soir, c'est également pour ça qu'il a choisi un match à l'extérieur à Boston pour reposer tout le monde, en vue d'un match télévisé sur TNT vendredi, à la maison, face à Philadelphie.
"Je serais hypocrite si je disais qu'on se moque d'avoir la télévision nationale, surtout nous. On ne l'a pas trop vue dernièrement" confirme Johnson.
Tout est encore question de séduction pour un groupe qui a faim. Faim de victoires après tant de saisons galères, faim de reconnaissance. Pour cela, il faudra être efficace et prouver des choses sur le parquet. Soyez bien certains que chacun a pris conscience de cette nécessité.