Guinée quel devenir 3 (suite)

Par Basicinstinct82

-la réévaluation si possible des agrégats monétaires:

Une approche analytique et synthétique, de l’évolution économique de la Guinée, permet de dégager, un certain nombre de paramètres, liés aux agrégats monétaires,  en ce sens où la Guinée, en 54 années d’exercice de sa souveraineté, aura connue successivement l’institution de 3 régimes de monnaies, dans des contextes spécifiques à chaque période de son évolution, d’où la quasi nécessité d’en référer au seul motif que, l’orientation politique, vient s’y griffer, en y imprimant une échelle des valeurs, rendant toute prospection économique dépendante de l’évaluation et la réévaluation des agrégats monétaires.

 Ceci étant, bien qu’il faille se prémunir de ces agrégats, dans le but, d’en tirer une explication au summum des fluctuations économiques, de l’inflation, le service de la dette, ainsi que l’accroissement de la masse monétaire, la logique avenante à l’extension des procédés de gestion économique, elle s’y trouve assujettie, par l’action cumulative des marges de dépréciation du FNG, sa dévaluation continue de sorte à fluidifier les échanges par le biais de la hausse de l’importation, y compris l’inflation qui s’y accole soit par le biais du coût, soit par le biais de la demande.

A ceci près, les agrégats monétaires, stratifiés comme suit, M1, M2, M3, constituent le nœud de toute approche du pouvoir d’achat, de l’inflation, de la masse monétaire, par extension, les variations de l’indice du prix à la consommation, dans un pays où le taux d’échange, détermine, le niveau d’accroissement du PIB, l’apport des échanges commerciaux, sur l’économie, ainsi que la réserve des échanges, car, la convertibilité du  FNG, repose sur la réserve des échanges, modulée à l’émission de la monnaie locale et la  marge conférée à l’importation des biens.

De là, à entrevoir les agrégats monétaires, selon l’impact qu’ils ont sur le circuit économique et le concours apporté aux agents économiques, en terme de moyens de paiement, en sachant que les agrégats monétaires, se conçoivent littéralement comme un tout formé, par les actifs liquides, non liquides, en plus de la masse monétaire en circulation, devient une prospection de la politique monétaire, en ces paramètres principaux.

Une approche spécifique à la monnaie Guinéenne, de l’inflation selon ses diverses formes:

Une question essentielle, pour qui veut, s’en quérir des véritables difficultés qui minent la monnaie Guinéenne, ses abstractions théoriques et doctrinales, ainsi que les facteurs accentuant son illisibilité et sa dépréciation.

-L’inflation dans tous ses états:

 Une explication aussi minimaliste, qu’elle puisse paraître de l’inflation que connait le FNG, nous mène à en illustrer les effets subjugués, notamment, la politique de dévaluation récurrente du FNG, laquelle n’obéit qu’à une seule explication aux ressorts économiques, à savoir conforter l’offre, alors même que la demande ne suit pas, puis que l’épargne des ménages, suit un rythme d’accroissement, proportionnelle à la richesse crée. Autrement,  conforter la demande, par le biais de l’importation, non par la production locale, est souvent à l’origine de l’inflation, du moment que le FNG se trouve indexé sur le DTS, dont la fluctuation du taux de change hebdomadaire, alliée à celle du cours des produits importés, agissent sur la variation de l’indice du prix à la consommation, source avérée de manifestation de l’inflation liée aux coûts et à la demande.

A titre d’exemple, la baisse récente du prix du riz sur le marché local, obéit à une explication, outre que celle privilégiée, à savoir la dévaluation du FNG, puis que cet arrêt de la dévaluation récurrente du FNG, émane de la baisse de l’importation du riz, laquelle réduit le recours à la réserve des changes, en permettant de contenir l’inflation, due à l’action combinée de la hausse de la production rizicole locale, un contrôle accru sur la parité FNG-devises étrangères, ainsi que certaines mesures de protectionnisme du marché local, j’en passe.

Avec un PIB de 500 millions de dollars, une réduction du service de la dette à hauteur de 66% sur une période de 40 ans, au titre de l’initiative PPTE et du point d’achèvement, une masse salariale d’environ 31% du PIB, un taux de décaissement insignifiant des prêts alloués, allié à un taux d’exécution des projets de développement à hauteur d’environ 24%, la Guinée se devrait de réajuster constamment sa stratégie de réduction de la pauvreté, aux nouvelles donnes économiques, en fixant un cap à atteindre à l’horizon temporel, en perspective alternative.

- l’ébauche d’une nouvelle politique monétaire:

L’ébauche d’une nouvelle politique monétaire, se verrait bien corroborer les efforts d’assainissement financier de l’état, une sécurisation de la masse monétaire courante, dont le gonflement fait suite à la fois à un usage disproportionné de l’émission de monnaies et une marge considérable de billets contrefaits, ainsi qu’un système de régulation bancaire, piloté par l’institut d’émission et étendu à tous l’univers bancaire, de sorte à rendre collégiales, les perspectives d’extension des procédés monétaires.

Par ailleurs, la politique monétaire appliquée par la Guinée, fut initialement pressentie, pour rehausser le niveau de l’importation, dans un pays à faible productivité, par le biais de la dévaluation et une fiscalité assouplie, sauf que les économistes Guinéens, ont fait une grave omission, en ne comprenant pas l’exigence de moduler la fiscalité sur le niveau d’accroissement de la richesse des sociétés, pour stimuler et inciter à l’investissement, soit une fiscalité progressive, le prix sur l’inflation, la création monétaire sur le rythme d’accroissement du PIB, le déficit public sur les perspectives de croissance à court terme, s’avérait être un impératif de premier ordre.

LA MUTATION SOUS TOUTES SES FORMES

  Un des aspects, les plus fascinants et prodigieux, de l’approche faite de la mutation sociale, politique et économique, s’opérant en Guinée, résident sans nul doute, dans la propension quasi avérée du pays à se forger une identité, et des vertus émergents du champ des exigences théoricodoctrinales,  au point de subroger, les préalables à l’affirmation du génie humain, la capacité d’un état à se surpasser face à la résolution des questions déterminantes de son devenir, ainsi qu’allier ses aspirations à toutes les formes de prestance du postulat politique, vouées à rehausser le niveau de son bien-être.

à suivre…….