Il paraîtrait...

- qu’une étude américaine de la St Lawrence University de New York est, déjà, une étude de plus, s’ajoutant aux études préalables, sur divers sujets, qui, parfois, pour amuser le grand public, s’affichent aux cotés de sondages, multiples eux aussi. Mais que nous apprend-elle, celle-ci, me demanderez-vous, avides de connaissances comme vous êtes ? Je vous dirai patience, ou sautez des lignes, lisez de travers, je finirai bien par vous le dire si je me décide à finir ma phrase, ce qui n’est jamais certain d’avance, mais probable, bien que l’envie de la prolonger pendant de longues secondes me tente parfois, à la recherche de la bonne chute, hésitant entre le croche-pied métaphorique ou le plongeon figuré, et carpé pour faire joli, et, atterrissage sur le point final, d’où la nécessité d’un bras ferme pour épargner le métacarpe. Mâcher du chewing-gum rendrait plus intelligent. Voilà. La mastication produirait un afflux de sang vers le cerveau, améliorant ainsi pendant une courte période de temps les capacités de mémorisation. Ceci dit, ça pourrait confirmer les théories qui affirment que l’afflux du sang ailleurs rend les hommes cons. On a déjà entendu des raisonnements plus idiots !

- que les poissons sont les animaux domestiques les plus nombreux en France. Ils sont 35 millions. C’est flippant. Je ne dis pas qu’on pourrait les imaginer sortir de leur bocal, rampant, parvenant par évolution accélérée surprenante à respirer dans l’air, se regroupant en syndicats, faisant des réunions Tupperware ou pire encore, apprenant à manier les couteaux de cuisine en regardant Masterchef et nous assassiner pendant notre sommeil. Non, je ne dis pas ça. Je dis que c’est effrayant, que 35 millions de poissons aient été adoptés par des vrais gens, alors que ces bestioles ne servent à rien. A moins que la vacuité de la vie d’un poisson dans son bocal apporte une source de réconfort intellectuel à l’humain harassé qui, heigh-ho, heigh-ho, rentre du boulot ? On a déjà entendu des raisonnements plus idiots !

- que la toxine botulique, fameusement utilisée en chirurgie esthétique, est le poison le plus puissant connu au monde. Il est 40 000 000 fois plus toxique que le cyanure. Pfiouh. J’ai sifflé, via cette onomatopée, pour info, si vous ne l’aviez pas traduite ainsi. Quarante millions de fois ! Je vous l’écris en toutes lettres comme à la banque où il faut leur faire les deux écritures. Les 2 ! Ils sont mal lisant ces banquiers ! Ou suspicieux, soupçonneux ? Probablement les trois. Les 3. Passons, sur les banquiers, deux fois s’il le faut, en actionnant la marche arrière, et revenons à notre sujet. Tout est question de dosage alors ? Evidemment, sinon Hollywood serait jonché de cadavres de plus de 25 ans. Notez que je ne pointe du doigt moqueur que les acteurs et actrices américains au cas où des comédiens français m’engageraient comme nègre pour écrire une biographie fallacieuse et élogieuse me faisant promettre contre espèces trébuchantes mon silence quant à leurs très vilains défauts dont, et je retombe sur mes pattes, le Botox qu’ils s’injectent. Cela dit, méfiance, il existe un risque mortel, donc, par empoisonnement, si on se trouve en face d’un acteur botoxé qui s’éclate un comédon. On a déjà entendu des raisonnements plus idiots !