Source : JDLE
L’Organisation en a déduit que si la croissance économique était nécessaire pour enrayer la sous-alimentation, elle n’était pas suffisante. Elle a identifié deux mesures complémentaires indispensables: la croissance agricole et la politique publique en faveur de la protection sociale.
L’agriculture assure en effet des moyens de subsistance, au moins en partie, à de nombreuses personnes et permet d’impliquer de petits exploitants, notamment des femmes. Les systèmes de protection sociale permettent quant à eux de veiller à ce que les plus vulnérables ne soient pas laissés au bord du chemin.
Et si la croissance économique stimule l’amélioration de la nutrition, l’inverse est vrai. Un régime alimentaire nutritif contribue, lui aussi, à la croissance économique.
Reste plus qu'à démontrer qu'on peut faire de la protection sociale et de l'autonomie alimentaire sans croissance...