La p'tite minute du mardi : L'intelligence du coeur

Aujourd’hui, le monde est dans une importante période de transition, je ne vous apprends rien.Le progrès technologique, la mondialisation des entreprises et des médias, ainsi que le net, nous présentent des occasions, des défis sans précédent. Nous sommes en période de transformation rapide, et chacun de nous en est affecté… qu’on le veuille ou non.
Dans la vie moderne, nous parlons du cœur dans plusieurs contextes bien différents : nous avons du "cœur", nous donnons du "cœur" à l’ouvrage, quelque chose nous tient "à cœur", nous écoutons notre "cœur" ou encore nous parlons à "cœur" ouvert. Que veut vraiment dire le mot "cœur" dans ces expressions courantes ?
Sous ces aspects évoqués, le "cœur" n’a rien de vraiment sentimental. Soyez-en sûr, il est beaucoup plus que cela. Le cœur est intelligent, puissant, et sans être illuminé voir cinglé, je pense qu’il détient la promesse d’une prochaine étape de développement  humain, de la survie même de notre bon vieux monde.
L’ignorer par orgueil ou par dépits serait chose inquiétante.
L’intelligence du cœur est "le flux intelligent de conscience et d’intuition que nous ressentons lorsque le mental et les émotions se trouvent dans un état d’équilibre et de cohérence" dit David Böhm (Physicien Quantique).Cette forme d’intelligence, vécue avec maturité, se manifesterait par des pensées, des émotions bénéfiques pour nous-mêmes mais aussi et avant tout pour les autres.De ce fait, nous pourrions développer cette capacité affective et raisonnable en apprenant à faire ce que la plupart des philosophes nous demandent depuis des siècles : écouter et suivre la voie, la sagesse du cœur.
Bien des personnes, aujourd’hui tentent de changer leurs comportements, leurs priorités dans la vie. Et nous, changeons-nous ?Face à l’incohérence d’un système humain épuisé, essoufflé d’individualisme et d’égoïsme, apprenons à explorer le riche potentiel que nous offre cette magnifique conscience qu’est  l’intelligence du cœur.Croyez-moi, le pire des défauts serait d’en douter…Fabrice Gil