Je viens de terminer la lecture de ce roman qui a la particularité d'avoir été écrit à quatre mains par des amis béarnais. Je connais une d'entre ces auteurs, Jacky Bouzigues, qui fut , un moment , ma consoeur au barreau de Pau. C'est dire avec quel intérêt particulier j'ai lu ce livre.
Je vais dire dire, d'abord, mon admiration pour l'exercice. Ecrire ,ainsi, à quatre j'ai un peu de mal à imaginer toutes les difficultés qu'il a fallu surmonter pour que l'ensemble ait une unité, notamment de style, ce qui est le cas. Je crois, cependant, que les difficultés n'ont rien été à côté du plaisir que les auteurs on dû ressentir tout au long de cet exercice et qui se sent à la lecture, notamment grâce a cet humour permanent à chaque page.
Ce récit est une tranche de vie de plusieurs jeunes gens en mai 1968 et, pour moi qui ai vécu cette époque j' y ai retrouvé, très bien rendue, l'ambiance de liberté et de jeunesse qui est justement la marque de ce joli mois.
L'intrigue policière sert de trame mais ce qui est très réussi ce sont toutes les notations, ici et là, sur le climat, l'ambiance de Paris a ce moment. Personnellement j'étais demeurés a Pau en ce mois de mai mais le livre me fait traverser le Paris intemporel que j'aime tant et il est , aussi, une réflexion sur le temps qui passe, qui met un terme a certaines illusions, mais qui reste toujours au fond des coeurs.
Je félicite chaleureusement les auteurs et je fais le voeu qu'il connaisse encore les joies de l'écriture.