"On ne peut pas demander à une ville ou à des fans d'adopter quelqu'un plus qu'ils ne l'ont fait avec moi. Je sais que c'est un peu bête de dire ça alors que je n'ai que deux ans de carrière, mais en entrant dans la free-agency, je me disais, 'je veux jouer devant ces fans jusqu'à la fin de ma carrière'. J'ai vraiment pensé ça. Je le voulais car les fans du Madison Square Garden sont juste incroyables."
Mais la proposition des Rockets est passée par là, même si la franchise elle-même n'y croyait guère au départ.
"Les Rockets pensaient que j'allais retourner à New York. Ils me l'ont dit quand j'ai signé, ils pensaient qu'il y avait de 80 à 95% de chances que je retourne à New York."
Mais c'est finalement bien aux Rockets qu'il terminera sa route, devenant le leader de cette jeune équipe, profondément remaniée à l'intersaison. Une mission périlleuse, mais que le Jeremy Lin de février dernier pourrait mener à bien. A lui de prouver désormais qu'il peut maintenir ce niveau de jeu sur la durée.
"Ce serait mentir de dire que je me savais capable de pouvoir faire ça. Ce n'est pas réaliste. Soyons honnêtes, je n'avais aucune idée que je pouvais jouer à ce niveau."
Le temps des promesses est passé, arrive maintenant celui de la confirmation. Un challenge qui sera encore plus difficile à négocier.