Guinée quel devenir 3 (suite)

Par Basicinstinct82

Pourquoi, une explication au summum, des fluctuations du marché:

 Pour mieux que l’on se trouve assujettie à une approche de résolution des grands énigmes, transcendant les défis du développement, corrélativement aux exigences de renouveau, d’extension et de rationalisation des procédés de gestion économique, pour fabuleux nous paraîtront  la persuasion que la rareté des ressources et leur gestion efficiente, ont finies par instituer le flux économique, notamment ses agrégats, ses leviers et son circuit, au coeur des questions majeures liées à toutes les formes de recherche, des voies et moyens, menant sur l’autel du bien-être.

 Ce faisant, du marché aux fluctuations qu’il subit à travers le jeu de l’offre et de la demande, sa fonction économétrique, de stimulation de la productivité, d’optimisation de l’offre proportionnellement à la demande, ainsi que son assiette fiscale, il va falloir s’en faire une approche analytique, dans le cas spécifique de cette oeuvre, délocalisée du marché des biens de consommation courante locale, à l’univers des échanges internationaux, source véritable d’accroissement des ressources pour les états, du PIB, par extension porteur de croissance économique, en sachant que les pays sous développés sont soumis à des contraintes multiples, à savoir, leur spécialisation dans la production et l’exportation de matières premières, ainsi que la faiblesse de leur capacité de compétitivité face à leurs concurrents, hormis la forte abstraction faite, à la théorie de l’équilibre générale du marché, car, ces pays, subissent non seulement le protectionnisme, à travers les barrières tarifaires et douanières, le dumping, mais aussi et surtout, esquissent toute impossibilité, de fixer librement le cours de ces matières premières, si bien que, le marché s’équilibre par le biais de l’offre et de la demande, lesquelles sont à l’origine de son autorégulation, du point de vue de l’approche libérale.

 Ainsi pour se faire une élucubration de ces aspects, il importe de mettre en exergue la confluence théoricodoctrinale, qui émane de l’adjonction des paramètres économiques, les contraintes liées aux échanges internationaux dans la perspective d’étoffer le circuit économique, d’agrégats propices à l’optimisation des ressources budgétaires, en confortant le solde de la balance des paiements par le biais de la balance commerciale et les paramètres sociopolitiques, puis que s’en trouvant (paramètres sociopolitiques) récursivement amarrés, du moment que le niveau de richesse d’un pays, constitue désormais un déterminant essentiel du poids de ses échanges commerciales en fonction de sa spécialisation au sens du DIT alliée aux avantages comparatifs, son aptitude, sa capacité et sa propension à éradiquer la pauvreté, se pourvoir des moyens concrets de développement, contenir l’inflation, anticiper la décroissance, annihiler les contraintes et juguler les effets perversement déprimants et stigmatisant du modèle de développement prôné.

- la baisse ou l’envolée du prix des matières premières:

 Une question sans discontinuité reliée, au sort économique des pays sous-développés, avant et après, leur accession au statut d’indépendance, ainsi qu’à leur spécialisation dans la production et l’exportation de matières premières, facteur de surcroît d’émergence de ces économies de leur configuration initiale, socle des grands équilibres macroéconomiques d’antan à l’image de la Guinée qui alterne l’optimisation de ses ressources budgétaires entre la décadence subite de l’exportation de la bauxite première richesse du pays, liée aux fluctuations de son en cours, une fiscalité balbutiante sur un secteur informel hypertrophié et l’exportation des pierres précieuses, d’où une série de compensations budgétaires, alternatives à la variation du niveau des recettes générées à chaque exercice budgétaire ou loi rectificative des finances.

De cette préoccupation partagée par un parterre de pays, il convient de ressortir l’attrait que la modulation de la baisse ou l’envolée du prix des matières premières, ont et continuent à avoir, sur la marge d’extension des procédés de gestion et d’optimisation des ressources budgétaires, au sens où la capacité à assurer en fonction des besoins, le concours financier de l’état, dans la réalisation des objectifs du développement, constitue le point d’encrage de toutes politiques au service du développement.

- La baisse corrélativement à l’envolée du prix des matières premières:

En procédant par déduction logique, de la marge de recettes générées par l’exportation des matières premières dans le budget global de l’état en Guinée, on s’aperçoit à travers les indicateurs économiques et ceux de performance, y compris les sources des recettes, que l’équilibre de la balance commerciale s’y conforte énormément, puis que l’importation des biens de consommation est à l’origine assurée par l’exportation correspondante des matières premières et concomitamment,  la balance des paiements se voit renflouer de fonds, notamment en devises, en plus bien évidemment des concours financiers extérieurs, d’où une baisse du prix de ses matières premières, entraîne, Ipso facto, une réduction sensible des marges conférées à la croissance et par enchaînement causal, le déséquilibre à force, des grands équilibres macroéconomiques, les dysfonctionnements et disparités structurels, l’application des mesures économiques austères et drastiques, tout en multipliant les besoins d’assistance extérieure.

- une tentative d’explication de l’ascension de la courbe de l’endettement:

 Une purge analytique de la démarche et l’approche, privilégiées par cette prospective et investigation appliquées à la configuration structurelle de l’état, laissent entrevoir un champ d’introspection économique sur l’univers du leadership en Guinée, en ce sens où, elles enclenchent l’interprétation supposée logique et reluisant l’emboîtement,  ainsi que les répercussions, découlant du processus de développement en ses étapes successives, les contraintes qui en émanent, les incohérences qui en résultent, y compris, les tentatives de circonscrire leurs résolutions dans le girond d’une gamme de concepts nourris par les constats accablants de l’évolution, ses acquis prégnants, et les innovations, qui s’y rapportent au mieux, alliées à la rareté croissante des ressources, sans oublier les reflux négatifs de la conjoncture économique internationale sur l’extension des procédés de gestion et l’optimisation des ressources.

  A ceci près, loin de chercher ailleurs, les causes enfouies et connues de tous, de l’emballement de la dette extérieure de certains pays aux ressources budgétaires réduites au strict minimum vital, dans une spirale in contenue,  ni subroger les théories entretenant son accroissement exponentielle, ainsi que celles consacrées à révéler à la  fois, son incompatibilité avec la politique de réduction de la pauvreté à l’échelle planétaire, son impact négatif sur l’accroissement des ressources des pays pauvres et sa fonction de spoliation et réductionniste de toute économie à graviter dans un cercle vicieux aux ressorts in-certainement pourvus de préceptes aggravant sérieusement, l’aunes des perspectives de désendettement.

Constat d’autant corroboré, qu’il faille voir dans la spirale de l’endettement:

- la multiplication des contraintes économiques

- la spécialisation des pays pauvres dans l’extraction et l’exportation de matières premières au regard de la dépréciation de leurs cours sur le marché international

-L’instabilité politique

-L’absence de linéarité dans la conception, l’élaboration, l’application des plans de développement locaux et les réformes économiques

-L’inadaptabilité des mesures d’ajustement aux objectifs prioritaires de développement, spécifiques à chaque contexte, j’en passe…

Par delà ces aspects liés à l’idéologie, l’endettement est conçu, selon des procédés qui ont finis par lui conférer un seuil notoire de dépendance, des efforts de développement économique à tout point de  vue, de sorte que le solde budgétaire de ces pays et la capacité d’autofinancement des états, s’en sont trouvés affectés, à tel enseigne que la recherche d’un équilibre entre la disponibilité, l’allocation des ressources et le taux de désendettement annuel prévu, demeure impossible à acquérir.

 Par ailleurs, bien que le désendettement des pays pauvres, concédé par le biais de nouvelles exigences, liées à la gouvernance politique, les réajustements structurels et sectoriels, ainsi que les réformes économiques, par l’entremises de l’initiative de réduction de la pauvreté et les innombrables programmes, appliqués à travers les différentes formes d’assistance, au titre de la coopération bilatérale et multilatérale, il faut en venir à se figurer, les variations de la courbe de l’endettement, corrélativement à son en cours, puis que devenant un obstacle évident au désendettement.

à suivre….