Présenté pendant longtemps - c’était avant – comme un espoir très prometteur de l’aile gauche du PS, le voilà qui commence à virer batave en se fourvoyant dans un vulgaire libéralisme de gouvernement si coutumier d’une certaine gauche dite socialiste :
Benoît Hamon défend un « vrai budget de gauche »
»Nous créons les conditions d’un retour à la confiance »
« S’il y a retour à la confiance, il y aura sans doute retour à la croissance même si elle est
« L’objectif de ramener à 3% du PIB le déficit fin 2013 était « parfaitement tenable » si l’objectif de 0,8% de croissance fixé par le gouvernement était atteint. Cet objectif devra « évidemment être apprécié l’année prochaine au regard de ce que nous aurons fait en croissance ».
Amis gauchistes, arrivés à ce point de l’histoire, je vous demande instamment de faire un effort de compassion afin de mieux comprendre notre jeune ami Benoît. Il convient en effet de ne point le juger trop hâtivement… Après avoir suivi un stage intensif de novlangue libérale, option austéritaire, qui convient davantage à son nouveau statut, il peut ainsi raisonnablement espérer une carrière beaucoup plus prometteuse et fulgurante. C’est humain. Inutile donc de recourir à l’exorcisme. Il est certainement très conscient d’être passé du côté obscur de la force. On ne t’en veut pas Benoît. T’as maintenant un beau costume. Mais quand même : ça troue le cul.