J’appellerais cela « loi du boomerang » dont on sait que celles de la physique nous apprennent qu’il revient sur son lanceur avec la force même impulsée pour le lancer. A force de prétendre donner à la gauche des leçons en matière de sécurité - le calamiteux bilan en la matière de l’UMP depuis dix ans le permet-il ? - qu’il se le prenne en plein sur son sale pif. Je rigolai bien en lisant il y a déjà un certain temps un commentaire fort ironique : Jean-François Copé ne pouvant être comparé à « l’aigle de Meaux » (Bossuet) il était donc « l’âne de Meaux »…
Le petit facho illustré - d’exemples sans nul doute aussi controuvés que ceux avancés naguère par Nicolas Sarkozy - ne doit très certai-nement guère passer beaucoup de temps dans la ville dont il est pourtant député-maire. Selon ce que je lis sur une brève d’Europe 1 Une policière agressée en gare de Meaux (13 oct. 2012) celle-ci vient en effet d’y prendre un « pain » ne devant rien à un boulanger-pâtissier non plus qu’il eût été fourré au cacao - sauf à l’écrire « ca-chaos » - alors qu’elle intervint samedi (jour particulièrement festif pour la caillera des banlieues) en milieu d’après-midi à l’occasion d’une agression à la gare.
Il s’en est suivi une risque opposant une vingtaine de jeunes aux policiers - un classique du genre qui ne date pas de l’arrivée des socialistes à en croire moult émissions vues sur le sujet depuis bon nombre d’années - et elle fut attaquée par une jeune femme de 18 ans qui lui porta des coups au visage et lui arracha les cheveux et fut arrêtée ainsi que six autres personnes et conduite au commissariat pour « vérification d’identité »… C’est tout ? Elle recommencera à la première occasion. Pour sa part, la policière a été transportée à l’hôpital.
S’agissant de ce genre de pétasse délinquante, ne croyez nulle-ment au mythe du sexe faible. Elles sont au moins aussi sinon plus violentes que les mecs. Méfiez-vous surtout de celles qui ont une canne anglaise, laquelle ne leur est d’aucune utilité orthopédique. Quant à moi, obligée d’y avoir recours pour mes vrais problèmes, croyez bien que si j’étais agressée, je n’hésiterais pas une seconde à l’utiliser comme arme de défense « par destination ».