200 milliards d'euros de trésorerie, soit une hausse de 5 % par rapport à 2009. À ce petit jeu là, Total et EADS arrivaient en tête avec des trésoreries proches de 15 milliards de dollars. Pour EADS, la dette financière étaient même inférieure à la trésorerie. Au total, six sociétés étaient dans ce cas : Alstom, Alcatel-Lucent, Capgemini, EADS, STMicroelectronics et Technip.
Des dividendes en hausse
Deux ans plus tard, les entreprises du CAC 40 affichent toujours des résultats financiers prometteurs. Ainsi, en dépit du tassement des bénéfices et de l’instauration d’une taxe de 3 % sur les dividendes, celles-ci vont augmenter cette année. Le consensus établi par l’agence Bloomberg fait en effet état d’une progression attendue de 5,6 % des dividendes, alors les perspectives de bénéfices sont révisées à la baisse. Pour l’an prochain, les analystes envisagent une nouvelle progression de 7,5 % en moyenne. Malgré tout, le cours du CAC40 n’arrive pas à décoller. Il est encore 45 % en dessous de son niveau de 2007.Comment expliquer de tels écarts de performances ? Les valeurs financières, qui composaient 17 % du CAC40 en 2007, ont fortement pesé sur l'indice hexagonal. Par exemple, Société Générale s'est effondré de 83 % et Crédit Agricole SA de 80 % depuis juin 2007. De plus, l'indice parisien vedette n'a pas de grande valeur star comme Apple, qui a clairement soutenu Wall Street ces dernières années. D’autre part, l'ensemble des marchés de la zone euro, Paris y compris, ont subi de plein fouet les inquiétudes sur la crise de la dette.