La palme du Boum Boum qui vous casse les oreilles est clairement décernée à Infinity, avec un mix dance très répétitif et très dissuasif. Boum Boum également chez Mini, même si le mix était parfois plus original, Boum Boum chez Ford avec un mix sans doute trop Main Stream.
Les marques de luxe restent décevantes, tant elles ont du mal à affirmer musicalement leur statut. Par exemple, on aurait aussi aimé être surpris par Ferrari, mais la marque au cheval cabré proposait un mix de lounge music sans vrai intérêt et sans grand relief.
A noter que certain on choisi le silence ou presque. Le stand Michelin, assez ludique avec une démonstration de magie sur iPad et un jeu de réalité augmentée, était un peu tristounet sans son – ce qui laissait parfois le sentiment d’un espace mort notamment dans son petit couloir d’entrée. Le stand Dacia, et ses boîtes à ranger les voitures, est resté lui aussi étonnamment silencieux au point d’en paraître très statique et peu attractif, quasi transparent.
Et puis il y a les autres marques et les autres halls du Salon. On notera ainsi les chorégraphies du week-end sur le stand de la Maaf, qui prolongeait l’univers publicitaire dans un ensemble sympathiques mais parfois clairement cacophonique.
L’édition 2012 s’est donc avérée être un cru en petit progrès. Si la lumière, la couleur et la technologie sont de mieux en mieux exploitée par les marques, le son ne constitue pas un encore un champ d’exploration bien apprivoisé dans un contexte certes compliqué. Avec plus d’un million de visiteurs, le Salon de l’Automobile peut parfois tourné à la foire dans tous les sens du terme. Pour s’en sortir, nul autre choix que l’innovation. Pour voir ce qui bouge, rendez-vous dans deux ans.