Pas mon genre du tout.
Mais j'ai une grande admiration pour la femme. L'actrice aussi.
Cette force de caractère qui est tout à son honneur et qui a inspiré les Céline Dion de ce monde.
Née à Brooklyn en 1942, elle avait déjà un grand frère. Elle n'a que 15 mois quand son père meurt subitement d'une hémorragie cérébrale. La famille survit alors dans la pauvreté presqu'absolue. À la Jewish Orthodox Yeshiva school of Brooklyn, elle donne un tout premier concert de chant lorsqu'elle n'a que 7 ans.
20 ans...
Du caractère...
Elle fait un peu de comédie musicale et de télévision avant de se lier à l'agence de talent Solters/Roskins pour une longue et très (TRÈS) profitable carrière.
C'est plus de 50 albums qui la rendront non seulement célèbres mais riche et respectée dans l'art vocal. À la fin des années 70 il n'y avait qu'Elvis et les Beatles qui avaient vendus plus d'albums que la petite fille de Brooklyn.
De 1963 à 1971, elle est la femme de l'acteur Elliot Gould avec lequel elle a un fils, Jason.
En 1969, en femmes d'affaires avisée et bien en avance sur son temps, elle avait fondé en compagnie de Paul Newman, Sidney Poitier et plus tard Steve McQueen sa propre maison de production cinématographique.
Chaque fois, elle est la seule femme sur la liste.
En 1971, elle fait aussi partie de la liste personnelle "d'ennemie de l'état" de Richard Nixon (c'est une démocrate avouée depuis toujours)
En 1983, elle porte plusieurs chapeaux, productrice, réalisatrice, scénariste et actrice du film Yentl, une adaptation de la pièce de Leah Napolin et Issac Bashevis Singer, elle-même une adaptation du livre de Singer Yentl, the Yeshiva Boy. Avec ce film (son premier comme réalisatrice) elle devient la première femme à rafler le Golden Globe de la meilleure réalisation.
Elle adapte le moins heureux The Mirror Has Two Faces en 1996, d'un film français de 1958 mettant en vedette Bourvil et Michelle Morgan.
En 1998, elle épouse, en secondes noces, l'acteur James Brolin, père de l'acteur Josh Brolin.
Établie en 1986, la fondation Barbra Streisand a récolté 16 millions dispersé dans plus de 1000 organisations de charité. Elle a aussi versé plus de 25 millions de sa fortune personnelle dans des causes diverses allant des droits de gays à la lutte contre la pollution, le droit des femmes et le désistement nucléaire.
Une chanson populaire au bruit de lave-vaisselle de 2012 échappe ponctuellement son nom en cours de rythme, sans réelle raison apparente.
Ce sont 19 trophées qui l'ont honorée dans le monde de la musique.
12 qui l'ont honorée pour la télé ou le cinéma.
Et des milliards de dollars que cette femme à généré aux cours des années.
C'est surtout une femme partie de très peu, à une époque où les femmes étaient facilement tassées aux profits d'hommes souvent moins compétents, qui se produira en spectacle au Centre Bell demain soir.
Une admirable femme.