Le prix de l’essence augmente et cette évolution est durable et inexorable. Les défis de la mobilité nous imposent de changer de paradigme. La place du vélo dans les agglomérations constitue un levier pour la transformation de nos villes. Le vélo est non seulement un mode de déplacement essentiel, c’est également un outil d’aménagement des espaces urbains et des territoires. En 2012, 50 % des déplacements de moins de deux kilomètres se font en voiture. La France accuse un retard important dans l'utilisation du vélo pour les courtes distances. A titre de comparaison, quand les Français parcourent en moyenne 75 km à vélo par an, les Allemands et les Belges sont autour de 300 kilomètres. Les Danois, quand à eux, qui dépassent allègrement les 900 kilomètres.
L’usage régulier du vélo fait partie des réponses fortes et durables quant au pouvoir d’achat mais le vélo au quotidien est aussi source de bienfaits en terme de santé. L’usage du vélo facilite la transition dans les modes de déplacement tout en diminuant notablement la facture énergétique qui pèse aujourd’hui pour 45 milliards dans la balance commerciale. De plus, les aménagements pour les vélos ne requièrent que peu d'espace dans les villes en comparaison des autres modes de transport. Enfin, l’usage du vélo permet de développer des liens quotidiens apaisés entre usagers de l’espace urbain. Il contribue immanquablement à plus de convivialité, d’humanité, de rencontre et d’échanges.
Source : lemonde.fr