Une fois vérifié que tout le dossier est bien complet (photocopies d’état civil des mariés, coordonnées des témoins), que nos certificats de baptême ont bien été délivrés par la Poste par les archevêchés des villes concernées, le certificat du CPM (centre de préparation au mariage) bien présent et tamponné, et une fois signées nos “déclarations d’intention”, ça y est : la partie “administrative” est bien close. Les déclarations d’intention sont signées par les deux futurs époux, qui acceptent donc devant Dieu et l’église de former une communauté de vie bien réelle (à savoir, habiter ensemble, sinon “ça ne rime à rien” dixit le bon Père, et former ensemble un noyau solide libéré des entraves familiales -ça ne rime à rien non plus de s’engager l’un envers l’autre si on n’a pas la maturité nécessaire pour l’assumer à deux et courir chez maman au moindre vague-à-l’âme), communauté de vie qui ne se dissoudra qu’à la mort (eh eh), et à accepter et élever avec foi et amour les enfants issus de cette union. Il n’est pas revenu sur les questions de contraception et de “conception” abordées lors de la journée de préparation au mariage religieux. Mais, gentil et attentionné, il s’est bien enquis de cette journée au CPM, si cela nous a été utile quant aux discussions et aux rencontres qu’on avait pu y faire, et souligné que c’était très important d’échanger avec d’autres sur la réalité du mariage pour se faire une idée réaliste et pas des fantaisies quelconques.
Il nous a ensuite donné rendez-vous pour la confession d’avant-mariage, pour nous soulager de nos derniers péchés et peccadille avant le grand jour, chacun notre tour. Bien évidemment ce point précis ne manque pas de soulever chez moi un zeste d’inquiétude (je ne suis pas -du tout, loin, loin de là, une catholique fervente et pratiquante, l’ai-je déjà précisé).
Nous lui avons indiqué quelle chorale s’occuperait de la musique et des chants pour la cérémonie, et comme apparemment ce sont des habitués de la paroisse il s’est montré satisfait. Dernier détail pratique, il a supervisé le livret de cérémonie que nous avons réalisé, passé en revue les prières et les lectures choisies, sans imposer quoi que ce soit (j’aime bien l’ouverture d’esprit de ce prêtre, quand même).
Et, parce que nous avons dû nous lever tôt (pour un samedi), après cette entrevue à la cure, Chéri et moi sommes allés nous faire offrir un café chez sa famille, à l’ombre d’une varangue* ombragée avec une vue imprenable sur la mer bleu foncé. Non mais des fois.
Et puis comme c’est la fête, et que midi sonnant et que nous étions toujours en goguette, on en a profité pour se faire inviter à déjeuner chez sa mère. Nan mais alors. Enfin, repus et rassasiés, nous nous sommes décidés à rentrer sur le coup de trois heures, pour un farniente bien mérité dans notre petit sweet home douillet. C’est bon, les week-end.
Rendez-vous une prochaine fois pour les péripéties suivantes!
* terrasse, véranda, des fois fermée, des fois pas.