Il faut savoir tout d’abord que le cannabis est une drogue, car il répond aux trois critères pour définir une drogue : c’est un poison pour le corps (7 fois plus toxique que le tabac, en ne parlant que de toxicité physiologique), il est psychotrope (modifie les perceptions et la capacité à penser) et il amène la dépendance, (critère qui n’est pas le plus important mais hélas confondu actuellement avec la notion de drogue).
Cette définition émane du consensus entre les experts internationaux et de la définition officielle donnée par l’Académie Nationale de Médecine en 2006. La principale des molécules psychotropes du cannabis, le THC, est liposoluble (soluble dans les graisses) comme toutes les drogues.
Quel que soit leur mode de consommation, les drogues passent par le sang, puis se logent dans les tissus graisseux et une partie de ce qui a été consommé s’élimine ensuite, principalement dans les urines. Or l’organe du corps qui contient la plus forte proportion de «graisses» se trouve être le cerveau (plus de 70%), et de plus c’est celui qui est le plus irrigué, ce qui explique les effets psychotropes.
Le temps d’élimination est très variable d’une drogue à l’autre et, pour le THC, le temps pour éliminer la moitié du produit ingéré (qu’on appelle la demi-vie) est de 96 à 192 heures, c’est à dire 4 à 8 jours ! On comprend donc aisément que la personne est sous l’emprise du produit beaucoup plus longtemps qu’on ne le croit en général. Mais le THC est de surcroît très «lipophile» (attiré par les graisses) et donc s’élimine très rapidement du sang pour aller se loger dans les tissus graisseux (surtout le cerveau) et, de fait, on n’en retrouve plus trace au bout de 3 ou 4 heures seulement alors qu’on peut détecter le THC dans les urines pendant 3 semaines à 2 mois.
Mais bien sûr, la personne ne s’en rend pas compte car elle «compense» et elle s’habitue à son état. Par exemple, si on vous mettait un voile gris devant les yeux, au début cela vous gênerait mais très vite vous vous y habitueriez et penseriez que votre vue est normale. De même pour les réflexes et précision des gestes.
La personne qui fume du cannabis est donc en train de détruire non seulement elle-même mais aussi la société, comme en témoignent les nombreux accidents causés par les consommateurs de cannabis. Et encore, au vu des temps d’élimination cités plus haut, on comprend maintenant que les statistiques sont TRÈS largement sous estimées !
En fait le cannabis est non pas une «drogue douce» ce qui est un terme de marketing (croyez bien qu’il y a de puissants intérêts financiers derrière, j’en parlerai plus longuement dans un prochain post), mais bien une drogue vicieuse ! En fait, chaque prise de cannabis rend plus stupide que la précédente mais la personne qui en prend ne peut pas s’en rendre compte car cela détruit la capacité à penser et c’est avec ça qu’elle juge !
On entendait tout récemment que «légaliser le cannabis aiderait à lutter contre le trafic d’armes et on s’attaquerait ainsi directement à l’économie souterraine». Sauf qu’aucune étude ou statistique ne vient confirmer cette hypothèse fumeuse et toutes les données disponibles concernent le narcotrafic et tendent à démontrer… l’inverse!
En effet, cette vision idyllique d’un «pays au joint libre» a déjà été expérimentée par de nombreux pays qui s’en sont toujours amèrement repentis et ont subi une vague déferlante de consommation de toutes les drogues et de la criminalité qui l’accompagne.
Justement, aux Pays-Bas, où la fumette est légale depuis 1976, le gouvernement a toutes les peines du monde à faire machine arrière tant le pays est gangréné par les groupes criminels de tous genres qui veulent bien sûr protéger un marché si juteux. Pays où toutes les mafias du monde ont pignon sur rue, où les saisies de drogues telles que coke, amphétamines, héroïne ou autres drogues de synthèse sont quasi-quotidiennes.
Selon un récent rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), les Pays-Bas ont une position de «pivot dans le trafic international de cocaïne en provenance d’Amérique Latine, mais aussi d’héroïne en provenance d’Afghanistan, représentant l’étape finale de la route des Balkans», un narcotrafic qui représenterait plusieurs milliards d’euros chaque année, et qui favorise nécessairement le trafic d’armes.
La Suède en 1970, sur les conseils de leurs psychosociologues, a cru en la véracité de ce cliché et ont décidé la vente libre du cannabis avec l’assurance qu’ils en contrôleraient ainsi l’usage, et que, de surcroît, cela réduirait les violences inhérentes au trafic.
Résultat : en 1980, le gouvernement suédois a été confronté à une explosion de la toxicomanie chez les jeunes : 14,7 % de nouveaux «accros» par an et augmentation parallèle de la violence. Suite à cela, la Suède a adopté une loi plus répressive et la mise en œuvre d’une prévention systématique qui, en quinze ans, a fait de ce pays celui d’Europe où la consommation de toutes les drogues est la plus faible.
Et si, quand bien même on voulait essayer de dépénaliser, voire de légaliser le cannabis : de quel cannabis parlerait-on ? De celui qui contient 1, 2, 5, 10 % de THC ou de celui qui en contient 20, voire 25, 30 ou 35 % ? Car bien entendu, à n’en pas douter, si on normalisait la teneur en THC, il se créerait instantanément un marché noir parallèle pour vendre du plus concentré sous le manteau…
On peut donc sagement s’inspirer d’abord des leçons que nous enseigne l’histoire avant de légiférer.
Voilà pourquoi il est vital d’informer et de dire la « Vérité sur la drogue ».
La campagne de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » s’appuie sur le « kit de prévention » qui comprend 13 brochures factuelles sur les drogues les plus courantes (Cannabis, Héroïne, Cocaïne, Crack, Ecstasy, LSD, Antidouleurs, Crystal Meth, Ritaline, alcool, drogues psychotropes prescrites ou drogues par inhalation), ainsi qu’une série de 16 spots vidéo de 30 secondes intitulés « ils ont dit, ils ont menti » et enfin plus de 200 témoignages vidéo basés sur des expériences authentiques.
Pour obtenir davantage d’information sur les actions de l’association ou pour télécharger ou obtenir gratuitement ses publications, visitez le site internet : www.nonaladrogue.org
Contact presse : Robert Galibert au 06 20 51 17 57 info.drogue@gmail.com ou http://cestquoiladrogue.fr