Un an et demi après la catastrophe nucléaire de Fukushima, l’archipel ne veut plus compter sur l’énergie nucléaire qui assurait auparavant 30% de la production d’électricité nationale. Cette part était pourtant prévue à plus de 50% !
Mais depuis le début du mois de Juillet, les compagnies d’électricité japonaises ont l’obligation d’acheter l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelable et à des prix plus élevés (déterminés par l’État) afin d’apporter du soutien aux producteurs d’énergie propre et de leur permettre d’innover et de développer, dans le but de réduire le cout de leur production et ainsi d’augmenter significativement leur part dans le bouquet énergétique (voir fin de l’article).
Pour l’électricité solaire, le tarif de rachat a été fixé à 42 yens (ou 0,42 euros) le kilowattheure, ce qui en fait l’un des plus élevés du monde (en France, le tarif de rachat de l’électricité solaire photovoltaïque varie de 32 à 38 centimes le Kilowattheure).
Une centaine de parcs photovoltaïques sont actuellement en projet ou en cours de construction et d’ici une vingtaine d’année, cette source d’électricité devrait devenir la moins chére et bien entendu la plus sure.
Actuellement la production d’électricité au Japon se répartit comme suit : 64 % par des centrales thermiques fossiles (charbon, gaz naturel, fioul), 25% par des réacteurs nucléaire, 8 % par des installations hydroélectriques et 3 % grâce aux énergies éoliennes, solaires et géothermiques.