Harkis, La fédération Nationale André Maginot contre le 19 Mars.
Ce que dit La Fédération nationale André Maginot sur son site :
Veuillez trouver, ci-dessous, le communiqué sur la loi du 19 mars 1962, qui sera examiné au Sénat le 23 octobre 2012.
Même si la mémoire fait appel à l’affectif, notre fédération, membre du Comité d’Entente des Associations Patriotiques. ne saurait ignorer nos frères d’armes, nos compatriotes, femmes, enfants, vieillards, qui ont été enlevés, torturés, assassinés, lors des mois qui ont suivi les accords signés le 18 mars 1962
Par respect de leurs souffrances, nous ne pouvons ni commémorer ni célébrer cette date.
un
argumentaire du Général FOURNIER, publié dans le bull
par le Général Fournier
LOI sur le 19 mars 1962 ??!!
Une proposition qui divise les Français.
Le Comité d’Entente des Associations Patriotiques apprend avec surprise
que le Sénat va examiner, le 23 octobre 2012, une proposition de loi de
2002 visant à faire du 19 mars une journée nationale du souvenir et de
recueillement de la guerre d’Algérie et des événements en Tunisie et au
Maroc.
Aucune concertation n’a prévalu dans l'action menée par quelques
parlementaires et le Comité y voit un risque grave de division de la
communauté nationale.
Déjà en décembre 2001 le Secrétaire d’Etat aux anciens combattants avait
préconisé de ne pas retenir cette date, en raison de la forte opposition
d’une majorité d’associations d’anciens combattants, ce qui est toujours le
cas aujourd’hui.
Il rappelle qu'il existe déjà une journée nationale concernant cette période
de l'histoire, le 5 décembre. Un monument a été érigé au quai Branly.
Il rappelle que seules, deux associations, ont choisi le 19 mars pour leur
recueillement. C'est leur choix, cela n'a pas été le choix des présidents de
la Vème République y compris le Général de Gaulle et François Mitterrand.
Il rappelle que la loi du 28 février 2012, votée par la très grande majorité
des parlementaires, assure que la mémoire de TOUS les morts pour la
France est honorée le 11 novembre en même temps que la Victoire et la
Paix.
En conséquence le Comité représenté par les associations signataires
(représentant 1,5 millions membres) met en garde contre ce projet qui ne
peut que raviver des divisions anciennes que l'élan de tant de Français et
de parlementaires pour honorer tous ceux qui sont morts pour la France
avait fait oublier.
Le sérieux, la lucidité et le souci de l'intérêt général doivent l'emporter
pour qu'enfin le calme s'impose dans le souvenir de ces moments
douloureux de notre histoire nationale.
Ci-dessous un courrier type à l'attention des Sénateurs :
Madame la Sénatrice,
ou
Monsieur le Sénateur,
Le monde ancien combattant est particulièrement bouleversé depuis que la
Conférence des Président du Sénat a inscrit à l’ordre du jour la proposition de loi
« relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et
du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la Guerre d’Algérie
et des combats en Tunisie et au Maroc », adoptée à l’Assemblée Nationale en 1ère
lecture le 22 janvier 2002.
La discussion prévue le 25 octobre prochain remet en cause la loi du 28 février
2012 qui prévoit d’honorer le 11 novembre tous les morts pour la France.
Voulez-vous créer une discrimination entre ceux qui ont combattu avant et
après le 19 mars ?
Voulez-vous que les cartes d’anciens combattants accordées après le 19 mars
jusqu’au 2 juillet soient restituées ?
N’oubliez pas que cette date correspond à la journée de la victoire du FLN en
Algérie !
En votant cette proposition de loi, vous allez créer une ambiguïté, une
incohérence, raviver des divisions anciennes et le trouble dans les consciences.
Cherchons à apaiser ces souffrances en réunissant tous les français, plutôt que de les
diviser.
Je vous prie de croire, au nom de tous les membres de mon association,
Monsieur le Sénateur ou Madame la Sénatrice, à l’assurance de mon profond respect.