666 Park Avenue // Saison 1. Episode 3. The Dead Don't Stay Dead.
666 Park Avenue a beau ne pas être parfaite et bourrée de facilités mais il y a toujours quelque chose, un je ne sais quoi, qui ne donne envie de revenir chaque semaine. Car au fond, 666 Park
Avenue joue avec le côté pervers de nos esprits, cette envie de plonger au coeur d'un mystère plus grand que l'on ne pourrait le penser. Sans compter évidemment qu'il y a quelque chose de
particulièrement intéressant dans cette série : son lieu. Je trouve cet endroit magnifique et terriblement agrippant. Un peu comme si l'on entrait réellement dans l'antre du Diable. On se
retrouve comme happés sans pouvoir réellement s'en sortir. C'est d'une efficacité redoutable et j'ai hâte de voir la suite (même si évidement, il n'y aura pas plus de treize épisodes faute
d'audiences). Dans ce nouvel épisode mon histoire préférée c'est celle de cette jeune journaliste qui rêve de devenir célèbre et qui, le jour où elle invente une histoire au sujet d'un agent de
la CIA, se retrouve sous les feux de la rampes. Elle va alors continuer d'écrire de fausses histoires qui vont se réaliser.
Sauf que la pauvre va être tuée par un agent du KGB qu'elle a complètement inventé. 666 Park Avenue prouve une fois de plus qu'elle joue avec le téléspectateur et me rappelle une sorte de série
d'anthologie. Sauf que cette fois les histoires se dérouleraient toutes en même temps dans une série normale et classique. Evidemment que cette histoire de journaliste n'est là que pour nous
faire patienter au sujet des autres personnages mais elle était efficace malgré tout. A la fin de l'épisode précédent, Jane se retrouvait piégée dans la pièce derrière cette terrible porte dans
le sous sol de l'appartement. Elle pense que ce lieu est hanté alors qu'elle a entendu une petite voix et un bruit de grelots. Une jeune fille, morte, va tenter de l'avertir d'un danger imminent.
C'est un grand classique, déjà vu des centaines de fois dans des films de ce genre là (ou encore même dans Ghost Whisperer si l'on veut jouer à ce jeu là) mais j'aime bien l'idée que Jane se
retrouver le nez dans des aventures diverses et variées (surtout quand Gavin tombe comme hasard toujours au moment où il faut).
Enfin, Henry parvient à trouver un travail au Conseil Municipal. Surtout que Edwards (celui qui a offert le poste à Henry) n'est autre qu'un ami très proche de Gavin (un petit deal sous la table tout simplement). Sauf que Edwards va finir au fond du trou de l'ascenseur le pauvre. Une fin tragique et amusante, surtout quand on voit à quel point Terry O'Quinn est assez flippant. Certaines personnes parlent de 666 Park Avenue comme d'une faiblesse dans la filmographie de l'acteur, sauf que pour moi ce n'est pas du tout le cas (je rangerais bien évidemment son apparition dans Hawaii Five O, et ratée, en tête). Finalement, l'intérêt est aussi présent là où Alexis tente encore et encore de séduire Brian. C'est curieux et toujours bizarre mais j'aime bien tout ce qui est très étrange dans 666 Park Avenue. J'ai donc hâte de voir la suite de la saison (qui sera surement solitaire mais ce n'est pas grave, je commence déjà à faire mon deuil).
Note : 6.5/10. En bref, 666 Park Avenue continue d'être l'une de mes (rares) nouveautés préférées de la rentrée.