Bit Barons, un développeur de jeux indépendants – ils sont de plus en plus nombreux – installé, on espère confortablement, à Munich, nous fait savoir, au terme d’un communiqué de presse comme cent autres que leur nouveau jeu, le second, est prévu, si tout va bien, que la météo le permet et que les clients sont de bonne humeur, pour la fin de l’année. Avec orgie païenne de virgules sur solo de quatre lignes ! Si j’ai bien fait mon travail vous devez être en TGV de vous demander (oupss, vanne pourrie) de quoi il est, ou sera, question. C’est bien, vous êtes concentré. J’apprécie. Tridek : Creatures of Galena de sa petite et champêtre appellation, est un jeu de carte compétitif comme beaucoup d’entre vous ont pu connaître à l’époque glorieuse de Magic : The Gathering, pour le plus connu, ou de cent autres. Et comme je suis plein de zèle aujourd’hui, je vous invite à vous rendre sur la page Wikipedia qui les recense tous (ou presque, je ne saurai dire). Le jeu de cartes numérique, gratuit, sera, selon ces messieurs, « très imprégéné de la vision de l’équipe Tridek sur les jeux de cartes à échanger ». Voilà, c’est dit. On peut espérer que le jeu respecte les codes du genre.
On nous promet de pouvoir personnaliser à volonté ses cartes, comme ce n’est pas le cas sur Spectromancer (que par ailleurs j’aime beaucoup), et de participer à pléthore de tournois multijoueurs online. Alexander Zacherl, PDG de Bit Barons, nous précise que « Tridek a été développé il y a de nombreuses années sous forme de jeu de cartes sur table à échanger, mais qu’[ils n’ont] jamais été en capacité de le publier ». Sans doute noyé sous l’énorme masse des jeux du même style. Marché alors en pleine expansion. Ils retentent l’aventure avec un financement de type Kickstarter, dont vous connaissez sans doute le fonctionnement. Cette campagne de levée de fonds sur laquelle Andreas Mihalovits, PDG de dreamfab, l’éditeur, « fonde de grands espoirs […] pour pouvoir porter ce jeu sur iOS, PC, Mac et bien d’autres plateformes ». On appelle ça de l’ambition. Si vous vous sentez d’humeur mécène, suivez mon regard !