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Guinée quel devenir 3 (suite)

Par Basicinstinct82

- Pourquoi, une méthodologie nouvelle dans l’art de gouverner, de diriger en contrat profond avec les exigences nouvelles de liberté politique et démocratique?

 La réponse à cette question, bien que pas aisée à illustrer, de par les multiples aspects, à travers lesquels, elle serait appelée à s’émouvoir, suppose la jonction de l’approche méthodologique, les principes standards de la gouvernance politique, ainsi que les attributs de la liberté, concomitamment  à l’exercice des droits conférés par la démocratie.

-Approche méthodologique

 De ce point de vue, loin d’imposer une approche méthodologique nouvelle, dans l’art de gouverner et diriger, c’est plutôt les données politiques, institutionnelles, et sociales de ces dernières décennies, qui récusent, les approches méthodologiques antérieures, au profit de celles innovantes, tout en confortant, la nécessité de rythmer simultanément, la restructuration de l’état, l’optimisation de la gestion des ressources, ainsi que la création d’un cadre réglementaire et institutionnel adéquat.

Ce qui est une logique en soi, s’adonnant aussi bien à l’observance de principes et valeurs, sommes toutes, à l’appui de procédés novateurs, qu’à un décloisonnement supposé du postulat politique, des arcanes dissimulés, de la duplicité des idéologies, n’apportant plus de réponses appropriées aux questions suscitées.

 Pour ce faire, les entraves à la libre affirmation des règles primo requises pour renflouer, le concept du leadership politique, de sa substance coercitive, s’y trouveront scruter aussi promptement, qu’il nous paraîtra  lucide d’émarger, les abstractions à la bienséance, entrevue selon le seuil de leur contusion à la formulation graduelle des impératifs politiques et institutionnels.

- Pourquoi, une gestion saine des deniers publics?

 Un désir récurrent au coeur d’un espoir assez souvent, vainement exprimé, à la lanterne des revendications politiques, y compris, le sursaut tant souhaité, afin que de son évocation, émane, une moralisation croissante de la gestion des deniers publics, quoi que cette moralisation, n’en soit exclusivement la condition, en sachant dorénavant que l’avènement du renouveau et de la renaissance, s’accompagnent de la mise en oeuvre, d’une batterie de réformes, allant dans le sens de la création d’un cadre concerté, de contraintes institutionnelles, juridiques et de procédures de contrôles et de gestion administratives.

 A ceci près, la restructuration de l’état, ainsi que l’optimisation des procédés de gestion, forment le noeud de la problématique suscitée par la gestion saine des deniers publics, au sein d’un pays, où les perspectives en tous genres affluent, quand la volonté des hommes de les éroder, à travers les failles des procédures administratives, le processus d’allocation des ressources et les mécanismes de contrôle de gestion, elle, ne peut fléchir, que sous le poids des injonctions venant prôner une extension des procédés de gestion aux concepts innovatifs.

 De là, à imaginer un contrôle de gestion, échelonné et étendu à toutes les instances et mettant à contribution la plateforme d’allocation des ressources, ainsi que leur perception, me préfigurent la gestation de structures d’évaluation et de réévaluation pérennes, de leur accroissement, ainsi que leur diminution. Ce qui est d’autant plus préoccupant, que le choix de la poursuite de la déconcentration structurelle à l’opposé de la reconcentration par le biais de l’unicité ou la fusion, importe de mettre en exergue, les phases successives, requises par la déconcentration structurelle, suite logique de la décentralisation territoriale, elle même fille du transfert de compétences.

- Pourquoi, la souscription à l’alternance politique et son acceptation comme le gage et la dynamique du sursaut démocratique?

Une question somme toute majeure assimilable au jet d’un pavé dans la marre et évocatrice, d’un pan entier, d’agrégats, mais aussi de la culture abrupte et sommaire, des principes sans lesquels, la démocratie serait appelée à se dissiper dans le réceptacle indu de ses prédateurs, les plus aguerris, tout en faisant de ses affluences, des vecteurs de distorsions, en lieux et places de ceux, dont l’ingurgitation, permettraient de panser et cicatriser les innombrables blessures, que l’avènement de la démocratie, a soit causé, soit pérennisé.

Par ailleurs, l’alternance politique, telle qu’imaginée, dans le cadre d’une approche spécifique à cette oeuvre, à savoir l’ébauche de la rationalité et l’impartialité, déroge du cadre de son acceptation habituellement marginale, en engrangeant, une somme de présupposés, vouée à l’assouplir avec le seul et unique précepte de son indissociabilité de la démocratie parlementaire, empreinte du suffrage universel.

 En outre, une somme de confluences théoriques et doctrinales, l’érigent en rempart absolu contre une forme d’exercice abusif du pouvoir, sa confiscation présumée et les dérives subséquentes aux clivages naissants autour du postulat politique, lorsqu’il échappe aux exigences intemporelles de son extension, de sorte à conférer au leadership, des contraintes qui l’astreignent à une obligation de résultat. Il en résulte d’ailleurs, un facteur de coercition, fort imagé et illustré, qui l’élève au rang des sources d’enclenchement  du sursaut. Ce sursaut tant rêvé  constitue au demeurant le gage de l’effectivité du processus de démocratisation, ainsi que la dynamique qui en consolide les équilibres fondamentaux, au motif irréductible qu’une démocratie s’extirpant du champ d’application des droits civiques, notamment l’expression du suffrage, de surcroît qui ne souscrit pas à l’alternance politique, en tant que droit concédé à l’électorat pour sanctionner les élus, ne serait rien d’autre, qu’une oeuvre chimérique, éphémère et attentatoire aux principes irréversibles d’une gestion alternée du pouvoir.

Comment choisir le juste milieu entre la nécessité pressante de satisfaction des besoins de la population et les contraintes liées à la conjoncture économique internationale, la rareté des ressources renouvelables et une gestion stratégique du devenir collectif?

  De la nécessité pressante de satisfaction des besoins de la population  il résulte une panoplie de contraintes à la fois, liées à l’optimisation de la gestion des ressources, ainsi qu’à leur extension, d’où une récurrence, de l’adjonction du choix de l’allocation des ressources, à leur disponibilité, ainsi qu’à tous les facteurs, susceptibles d’influer sur la mobilisation des dites ressources, sans jamais omettre leur rareté qui doit s’aligner, au besoin et au regard des multiples perspectives de résorption des crises qui naissent dans l’exercice du pouvoir, à une gestion stratégique du devenir collectif, afin que de cette stratégie, on en vient à esquisser en toute logique, une stratification et une rationalisation des choix budgétaires, au prorata des priorités, ainsi que les exigences de remodelage des objectifs du développement, tous permissifs, d’une approche du développement, faisant sienne, une alchimie à rechercher entre l’éradication de la paupérisation croissante des peuples par le biais d’une baisse vertigineuse du niveau d’allocation des ressources, y compris leur prédation, une gestion rigoureuse des deniers publics, la prospection résiduelle et usuelle des champs d’applicabilité combiné des doctrines économiques de la croissance, par extension du développement, alliées aux théories sociologiques du bien-être, ainsi que les émanations de la conjoncture économique internationale, en sachant que la globalisation progressive du système économique, et l’institution d’un ordre économique international, aux enjeux subséquemment modulés selon l’abondance ou la rareté des ressources, ne sont de natures à assouplir considérablement les mécanismes de réduction sensible de la pauvreté, à moins que la conjonction du génie humain joint aux prédispositions naturelles, soient tels que, la nature des problèmes gestés par la déstructuration institutionnelle et la stagnation économique, se voient scruter sous l’angle primo défini, d’une anticipation rationnelle.

 A cet effet, on se doit sans cesse de demeurer dans la logique d’une approche factuelle, de sorte à cerner les multiples facettes que nous lèguent  les phénomènes sociaux et les contingences politiques et économiques, dans l’amorce que nous nous faisons du développement économique, à travers une série de contraintes s’y griffant de sorte à ne point pouvoir, s’en extraire par le seul fait de leur évocation, si bien que seule la création des préalables au développement sous toutes ses formes, seraient en même de les endiguer, de ce point de vue,  le renouveau et la renaissance, deviennent sans commune mesure, la solution s’offrant à la dextérité technocratique, et  à la stabilité politique, assorties d’une prospérité économique à la hauteur des défis aux quels, la problématique du développement, nous confronte.

Quelles sont les exigences nouvelles de liberté politique et démocratique?

De toute l’histoire de l’évolution politique et institutionnelle de la Guinée, il faut reconnaître que la lutte pour la pleine jouissance des libertés fondamentales, fut une lutte âpre au point qu’elle fonda, l’ébauche et la légitimité de toutes les revendications, vouées à rehausser le niveau du bien-être.

A ceci près, il convient d’analyser cette question, selon la conception qu’on se fait de la liberté démocratique et politique, selon son cadre d’exercice, car dans ce cas de figure, on a un bémol qui surgit de sa revendication, en fonction de l’acception que les régimes successifs ayant présidés aux destinées du peuple de Guinée, s’en font.

 Ce qui est d’autant plausible, qu’un impératif politique et institutionnel, se dégagent de son  évocation, à bien des seuils, du moment que le passage d’un régime de démocratie populaire, connu sous la première république, lequel ne cessa d’ailleurs, de s’enorgueillir, en concevant non plus la liberté individuelle comme un gage des libertés collectives, mais en incluant dans le concept usité de la liberté pour les peuples, de disposer d’eux-mêmes,  la garantie offerte aux  libertés individuelles à travers l’aspiration de ces mêmes peuples à instituer le régime de leur convenance, aux différents régimes qui ont suivis, s’avèrent, en substance le viviers des agrégats conceptuels en la matière. Autrement, si la première république s’était évertuée à s’auréoler de la légitimité du choix populaire, face aux grands principes de son régime et y souscrire toute perspective de consolidation des droits et libertés fondamentaux, il va de soi que les régimes qui l’ont emboîté le pas, seront sous la contrainte d’un effort de reconversion progressive de ses principes à la faveur de l’histoire de l’évolution politique.

Ce qui revient à dire, qu’il ne saurait subsister, une brindille de supputations à propos, partant du postulat selon lequel, la continuité de l’état, nous soumet à une exigence à multiples dimensions, celle notamment qui incite à concilier les aspects positifs de notre évolution dans le temps et dans l’espace, afin d’en tirer, une plateforme de gestion cohérente et conséquente, au service d’une œuvre de consolidation pérenne des difficultés sociales, économiques et politiques.

Pour ce faire, les exigences liées au respect scrupuleux des libertés politiques et démocratiques, émergent au sommet de la pyramide des exigences et de la citadelle des espoirs déchus….

A suivre



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