Facebook, Twitter, Linked’in, Viadéo, Picasa, Fotologet bien d’autres… vous êtes définitivement accro aux réseaux sociaux. Vous pouvez même passer des soirées entières à poster ou à tweeter frénétiquement. Et si vous faisiez de votre addiction un métier ?Une profession qui a pris de l’aplomb…Ceux qui pensaient que le Community Management n’était qu’un feu de paille se sont bel et bien trompés : les réseaux sociaux sont de plus en plus reconnus pour leur puissance marketing et leurs impacts multiples (amélioration du référencement naturel, augmentation des conversions, autopromotion, acquisition de contacts, etc.). Autrefois mal définies et encadrées, les missions du Community Manager sont désormais plus transparentes. De la création de contenus à l’animation des communautés, le « responsable des communautés » est devenu le garant de la E-notoriété de son entreprise.
… Mais qui émerge encore timidement en France
Aux États-Unis, le SMO (Social Média Optimization – littéralement : stratégies d’optimisation sur les réseaux sociaux) n’est pas un phénomène récent. En France, les entreprises commencent tout juste à comprendre la nécessité de communiquer sur les réseaux sociaux. Des différences se font d’ailleurs sentir, notamment au niveau des rémunérations. Pour preuve, un Community Manager travaillant dans l’hexagone gagne en moyenne 27,4KE annuels, contre 40KE aux États-Unis. Au sein des entreprises françaises, le SMO est bien souvent pris en charge par des stagiaires qui n’ont pas toujours acquis les compétences nécessaires, alors qu’il est valorisé en tant que profession outre-Atlantique. Une perception du métier qui devrait toutefois évoluer face à des marchés web toujours plus concurrentiels.