Ambiance glamour, couple de quadra qui flirte gentiment et comme bande son une version jazz un peu cheap du tube intemporel de Joséphine Baker « J’ai deux amours ». L’arrangement est un peu facile, la voix chantée est agréable sauf quand elle se met à parler avec un faux accent anglais – mais globalement cela fonctionne jusqu’à l’arrivée du jingle de fin.
Extrait du sport publicitaire d’Optic 2000
Optic 2000 aurait pu choisir de se réinventer de se doter d’une nouvelle identité sonore. Ce n’est pas ce qu’a choisi le lunettier. La marque garde donc le jingle de Johnny sans la voix de Johnny. On comprend bien l’idée : ne pas abandonner une signature musicale sur laquelle la marque construit une part de sa notoriété depuis bien longtemps.
On reste dubitatif. Tout d’abord, le jingle arrive comme un cheveu dans la soupe et casse brutalement l’esthétique du film. Dommage et dommageable. Ensuite, faire du Johnny sans Johnny et avec une voix de femme sans personnalité, c’est un peu comme annoncer un soufflet au Comté de Poligny (Medaille d’Or au Concours Général des Comtés d’Appellation Contrôlé) pour finir par servir une béchamelle allégé à l’emmental irlandais. Ça retombe lourdement.
A suivre cependant, on espère que les choses n’en resteront pas là.