Ces thèmes rassemblent des idées, des arguments, mais surtout des sentiments, qui sont nés au fil des jours de mes pérégrinations dans la ville et de mes conversations sur l’idée d’un Grand-Paris, bien au-delà de la nécessité d’un changement institutionnel, mais sur ce qu’est la Ville aujourd’hui, et comment je l’applique à ma ville, à ce qui est mon Paris, le Grand-Paris.
Et hier soir sans aucun doute, ma ville était plus belle que la vôtre, comme si Gaspard David Friedrich était venu s’installer sur le parking du centre commercial de Rosny 2, incendiant le ciel entre Noisy et Bobigny, illuminant les tours de Romainville, transformant le bitume en un miroir aussi irréel qu’une robe couleur du temps, dans le jeu théâtral de la violence du vent et du souffle des bourrasques, comme si la Mer du Nord se mêlait au grondement du trafic de l’autoroute, apocalypse d’un ciel de banlieue le soir par dessus l’A86.
Ma ville est plus belle que la vôtre ;-)
Jean-Paul Chapon