Mon premier coréen à Paris, vite passé à la trappe. Je me suis longtemps demandée s’il ne fallait parler que du bon ici. Parce que tout n’est pas forcément rose, et qu’il y a toujours quelques loupés… Cinq ans après ma première visite, me voilà de retour à l’arbre de sel pour me faire un second avis. En fouinant sur la toile, je me suis rendue compte que ce restaurant rassemblait beaucoup avis positifs… Mais alors, pourquoi ne m’avait-il pas marqué?
Une chose est sûre, ce qui frappe en entrant c’est l’odeur qui émane de la cuisine. Ça sent drôlement bon et présage de jolies choses dans l’assiette… (+1) En jetant un œil à la carte, je suis étonnée d’y trouver des menus pour le midi mais également le soir! (+2) Assez rare pour être souligné. (Sans cela, à Paris c’est souvent la ruine de manger coréen le soir, les prix à la carte grimpent assez vite). Et pour ceux qui souhaitent s’initier à la cuisine coréenne, le restaurant propose des formules dites « spéciales » qui vous feront voyager de l’apéritif jusqu’au dessert! Pour vous aider dans votre choix, la carte du restaurant a été très bien été pensé: en dessous de chaque nom de plat, se trouve une description explicite de celui-ci. Il y a même une signalétique sur le degré d’épices de chaque plat ainsi que ceux qui sont végétariens. Un établissement veggie-friendly, certains apprécieront (+3). C’est un peu long de tout décortiquer, mais au moins on sait où l’on va.
Hormis cela, pas de grandes surprises au niveau des plats salés – on retrouve les classiques bibimbap et boulgogui. En entrée, j’opte pour un Yangnyeom Tongdak (ailes de poulet frits à la sauce aigre douce) et un Gogui Jabchai (vermicelles de patates douces sautées avec des légumes et du bœuf), suivi d’un Dweji Boulgogui (barbecue de porc épicé) comme plat de résistance. À dire vrai, je reste toujours un peu sur la réserve, je n’ai pas été transporté par l’arbre de sel comme d’autres ont pu l’être. J’ai été un peu déçue par le poulet dont la panure manquait de croustillant, en ce qui concerne les vermicelles elles étaient bonnes mais j’en ai mangé des meilleures ailleurs… En Corée, en plus du riz on sert le plat de résistance avec quelques Banchan. Ce sont généralement des coupelles de légumes marinés (cuits ou crus) que l’on picore tout le long du repas. Moi qui d’habitude raffole de ce genre de petits amuse-bouches, je ne les pas trouvé gouteux ni très originaux. Une affaire de goût peut être.
Malgré cela, j’ai quand même eu deux bonnes surprises. J’ai eu un énorme coup de cœur pour mon plat: le sauté de poitrines de porc épicé sur plaque chauffante (+4). Ce n’est pas ce qu’il y a de plus diététique, mais il vaut la peine d’être goûté: la viande est tendre et la marinade très réussie. (C’est assez relevé, faites attention). Pour une formule du midi, le repas reste copieux. J’ai quand même voulu finir par une note sucrée, intriguée par la carte des desserts. Originale comparée à celles d’autres établissements du même type, mais est-ce bon? J’ai choisi de prendre un Hoddeok (*) parfumé au thé matcha accompagné d’une glace au lait d’amande. Cela aurait été parfait si la consistance de la crêpe avait suivi. La glace était très bonne – heureusement vu son prix (6,40 euros). Si à ce stade vous avez encore de la place dans votre estomac, le restaurant offre un choix de boissons chaudes peu ordinaires (thé aux coings ou à la prune…) pour digérer en toute sérénité.
Et mon portefeuille dans tout ça? Si vous vous tenez à une formule, tout ira bien. Si vous prenez quelques extras, l’addition s’en ressent. Pour deux formules du midi, un hors d’œuvres et deux desserts, la note est montée à plus de 50 euros. Pas trop mal pour un midi…
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