Que Florence Lamblin ait ou n'ait pas trempé dans une affaire de blanchiment d'argent du trafic de drogue, d'une certaine manière, peu importe : si c'est le cas, elle passera un peu de temps à l'ombre ; si ça ne l'est pas, elle devra répondre au fisc de l'origine des fonds dont elle a disposés. Rendons grâces aux Verts qu'il s'agit là, avant tout, d'une affaire de possible malhonnêteté individuelle. Leur propension à donner des leçons est certes irritante, mais elle ne doit pas conduire à tous les considérer comme des malfrats. Ce qui est plus gênant et politiquement significatif, en revanche, est le statut professionnel de cette architecte qui, en réalité, émarge sur des fonds publics en travaillant censément pour un de ces multiples organismes qui pullulent autour de la Région Île-de-France et de la Ville de Paris, à l'utilité hautement contestable et où s'"emploient" des foultitudes de personnes qu'on retrouve, comme par hasard, dans les partis de gauche. Ce système clientéliste est la traduction d'une véritable mise sous coupe réglée, depuis plus de 10 ans, des finances parisiennes et franciliennes, par un système prédateur.
Florence Lamblin est l'heureuse employée du "Lieu du Design", machin subventionné à haute dose (660 000 euro annuels minimum) par la Région Île-de-France comme s'en vante Huchon : voir par exemple ICI ou LA.
Cette danseuse joliment coûteuse est censée organiser de temps à autres des expositions et distribuer un peu d'argent à des PME voulant améliorer la ligne de leurs produits par la biais d'une "aide à l'innovation responsable". Chacun appréciera ce énième usage de la novlangue écosocialiste. Cette aide est du reste refusée d'avance aux "projets relatifs à l’armement, au nucléaire ou ceux pouvant porter atteinte à l’environnement ..." !
Pour lire cette prose incroyable quand on sait qu'elle est subventionnée à haute dose par nos impôts : cliquez LA. Les promoteurs du "Lieu du Design" ont omis d'ajouter à leur liste d'infamie le trafic de drogue ou l'usage de l'automobile ...
Le directeur dudit Lieu, un dénommé Laurent Dutheil, est également militant socialiste très actif, fonctionnaire territorial à la Région IDF et ancien directeur du cabinet d'Huchon : voir LA et LA !
Bref, on nage dans un marigot de copinages, d'emplois douteux, de gaspillages éhontés, le tout protégé par le manque de transparence et d'intérêt de la presse pour les dérives qui caractérisent aussi bien la Région Île-de-France que la mairie de Paris, laquelle n'est pas en reste pour ce qui concerne l'arrosage des petits amis, ainsi que le Delanopolis le démontre chaque semaine. Le dernier scandale des subventions accordées à Silicon Sentier dont la présidente se retrouve dans l'association de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo laquelle est elle-même chaperonnée par Jean-Louis Missika, l'élu qui pilote ces subventions est un exemple parfait de cette confusion des genres : voir ICI.
On cherche à faire des économies dans les dépenses publiques ? C'est cette mauvaise graisse qu'il faut en priorité faire fondre. Si l'affaire Lamblin pouvait avoir le mérite d'éclairer un peu la lanterne des Parisiens et des Franciliens sur ces magouilles, l'élue EELV aurait bien mérité de la patrie !