"Ce n'était pas difficile" confirme Sessions sur Yahoo! Sports. "J'ai joué pour 5 équipes en 6 ans, ou quelque chose comme ça. Je ne m'inquiète pas de ce que pense les gens. Je m'inquiète juste d'avoir toujours mon nom dans le dos d'un maillot."
Hésitant en playoffs (6.8pts et 3.0pds seulement contre le Thunder au second tour), il n'aura pas vraiment confirmé son adaptation à une organisation très ambitieuse, ce qu'il n'avait jamais connu auparavant. Certains avancent même que Kobe Bryant n'avait pas une énorme confiance en lui, mais Sessions ne tire aucune amertume de cette fin de saison ratée, qui résulta d'un divorce à l'amiable.
"C'est très différent de jouer avec un gars comme Kobe, un gars qui est tellement compétitif. Il peut scorer 50pts n'importe quel soir. C'est vraiment une expérience que je n'oublierai pas, et j'ai beaucoup appris."
Mais la situation n'était pas vivable pour lui. Car les Lakers restent une franchise extrêmement ambitieuse et de tous temps, ils ont cherché à recruter toujours un meilleur joueur. Les meilleurs joueurs.
"C'était une de ces situations où je me disais 'Est-ce qu'ils vont m'échanger si je reviens ?'. Il y avait des rumeurs à propos de Deron Williams. Ils ont toujours voulu le nom le plus important. Qu'est-ce qui arrivera si je suis échangé dans ma dernière année de contrat ? Je ne peux pas dire que si j'étais resté, ils n'auraient pas essayé d'avoir Steve Nash quand même. On ne le saura jamais."
Alors Sessions a préféré jouer la sécurité. Quitte à retrouver l'anonymat d'une franchise moins exposé. Un anonymat qui lui avait plutôt bien réussi jusque-là. Il apportera aux Bobcats une assise appréciable pour une équipe en manque de patron la saison dernière. Une mission taillée sur-mesure pour Ramon Sessions.