Je dois tristement avouer que la lecture d’un polar de Chrystine Brouillet relève maintenant plus du reflexe que d’un réel intérêt. J’ai déjà pris un certain plaisir à suivre les premières enquêtes de Maud Graham, sauf que depuis les quelques 3-4 derniers livres je m’ennuie un peu.
Promesses d’éternité paru en 2009, est le 9e polar de Chrystine Brouillet (elle en a publiés 3 autres depuis) et, même si ça demeure relativement divertissant, je dois assumer que je suis maintenant lasse de son style.
Ici l’histoire principale repose sur une secte dirigée par un gourou incendiaire, avec en parallèle quelques intrigues secondaires qui au final se trouvent reliées entre elles. Au centre du récit, le personnage de Maud Graham qui comme toujours mène l’enquête.
Les habitués seront en terrain familier. Le roman se déroule en grande partie à Québec, les hommages aux bons restaurants de la capitale et à la nourriture ne manquent pas, Maud Graham souffre encore des mêmes complexes et les références à des crimes historiques en lien avec le récit, démontrent encore cette fois-ci que Chrystine Brouillet a bien fait ses devoirs de recherches.
Cela étant dit, j’ai l’impression qu’on fait du surplace. Même si les intrigues changent, le canevas reproduit néanmoins une formule qu’on retrouve de livres en livres. Formule efficace certes, sauf que j’ai envie qu’on m’amène ailleurs. Je n’aime pas avoir l’impression de constamment relire le même livre. Dommage.