Ce 29 octobre marquera la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC). Un véritable fardeau, puisque chaque année 130 000 patients en sont victimes en France – dont près de 20 000 ont moins de 50 ans. Un sur cinq décédera de son AVC, lequel constitue par ailleurs la première cause de handicap acquis chez l’adulte, dans les pays développés.
L’attaque, vous connaissez bien sûr. C’est le nom qui lui est souvent donné dans le grand public. Celle-ci survient lorsque la circulation sanguine cérébrale est interrompue :
Soit par rupture ou éclatement d’un vaisseau, provoquant une hémorragie cérébrale. L’AVC alors, est dit hémorragique.
Quels en sont les symptômes ? Une faiblesse soudaine qui se manifeste d’un côté du corps, doit immédiatement vous alerter. Cette latéralité des symptômes est très importante, nous explique le Pr Serge Timsit, chef du service de neurologie au CHU de Brest. Il souligne également d’autres signes révélateurs :
Lors d’une attaque, le sang n’apporte plus aux cellules du cerveau, l’oxygène dont elles ont besoin pour fonctionner. Certaines sont endommagées, d’autres sont détruites. La chaîne des événements se déroule alors « à l’image d’un compte à rebours. Il faut faire vite et appeler le 15 pour avoir toutes les chances d’être dirigé vers la bonne filière, qui repose sur l’admission dans une unité neuro-vasculaire », poursuit notre spécialiste.
Selon les premiers résultats de l’enquête Profil AVC réalisée dans 18 centres hospitaliers de 13 régions en France, le délai moyen entre la survenue des premiers symptômes et l’appel au SAMU est de… 70 minutes. C’est évidemment beaucoup trop long. Le bon réflexe, c’est d’appeler le 15. Sans attendre.