P'tite histoire...

Publié le 13 octobre 2012 par Mllez

P'tite histoire...

Aujourd'hui j'ai repensé a une vieille histoire qui m'est arrivé il y a plusieurs années. Vous permettez que je la raconte ?

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C'était un jour de novembre, un début de journée plutôt morne dans la campagne de mes grands parents. Il faisait froid dehors et il était bon de rester au chaud à la maison. Cependant mon papa aimait beucoup l'exterieur et n'appreciait pas de rester enfermé. Il y avait du bricolage à faire dans un des nombreux terrains de mes grands parents et il s'était empressé d'y aller. Il ne se doutait pas qu'il y rencontrerai une quelquonque présence.

Je n'étais pas sur les lieux ce jour là mais plus tard il me raconta...

En poussant la porte de la petite cabane du jardin pour y chercher un outil il crut entendre un cri.

Il se retourna mais ne vit rien. Il était tôt et l'on ne voyait pas très nettement à plus de cinq mètres de distance. Continuant de chercher, l'homme entendit, plus clairement cette fois, un son.

Ce bruit ne venait pas de l'exterieur mais bien du cabanon. L'homme commença à s'inquiéter. Peu de gens connaissent cette crainte. On croit la connaître mais l'on se trompe, elle est perfide, perverse, imprévisible...

L'homme respira profondément essayant de se rafraichir l'esprit.

Il n'y parvint pas.

Un courant d'air passa dans la petite bicoque, faisant grincer la structure de bois et soupirer les poutres du plafond. Un frisson parcourut l'homme.

Dehors le soleil commençait à percer le ciel et une belle journée s'annonçait.

L'homme reprit ses esprits, se disant qu'il était fatigué et qu'il avait sûrement perçu le grincement de la porte en fer de l'entrée.

Pfff... Quelle idées j'ai, parfois ! pensa t'il. 

Il reprit énergiquement son activité: la recherche du sécateur. Après avoir remué une bonne partie des objets de la pièce il se résigna à ne pas trouver le sécateur. L'heure tournait et il n'avait pas encore commencé son travail.

L'homme s'apprêta à sortir quand tout à coup un cri se fit entendre. Là tout près, mais où ? Il s'empara d'une pelle et tenta de déceler une présence suspecte. Une émotion connue avait réapparue, collant à sa peau. Elle le prenait à la gorge, lui serrait le coeur et lui nouait le ventre: l'homme avait peur. Ce taudit ne peut pas abriter de vie, se raisonna t'il. Tout à coup un autre cri déchira le silence. Mais cette fois ci l'homme sut d'où il venait. Il souleva avec précaution une vieille planche et découvrit le pot aux roses !

Le cri n'en était pas un, il s'agissait d'un miaulement !

Un chaton apparu. Puis un autre, et encore un.... Tant et si bien que l'homme se retrouva avec trois petits chatons en face de lui. Il éclata d'un rire nerveux et laissa tomber sa pelle dans un fracas de métal.

Alors l'homme s'agenouilla et essaya d'attirer les petits chats vers lui, attendri.

Plus tard il nous prévint et je fit la connaissance de ces petites boules de poils ! Trop chou !

L'un était tigré, l'autre noir et un avait un pelage gris tacheté mais tous mangeaient comme des petits cochons !

Malheuresement malgré nos soins l'un des trois ne survécut pas, il ne mangeait plus. Heureusement les deux autres chats résistèrent et grandirent doucement. Mon grand père aimait les animaux mais ne pouvait pas s'en occuper. Il mit des peites annonces en proposant d'adopter en échange de bons soins, un ou deux petits chats et trouva rapidement preneur. L'un était un voisin qui adorait les chats et assurait de s'en occuper le mieux possible et l'autre fut un ami de mon grand père. Je n'ai pas revu ces chats mais j'imagine qu'ils vont bien et coulent des jours heureux en compagnie de leurs familles.

C'est la fin de mon histoire j'espère qu'elle n'était pas trop ennuyeuse et je laisse le mot de la fin à lui:

Mllez A