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| Robert Ménard aka Bob de Miami |

Publié le 29 mars 2008 par Diel
L'image “http://vdedaj.club.fr/spip/IMG/cache-177x188/rubon12-177x188.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. Toute information, toute création et production aujourd'hui est emballée, pesée, packagée, marketée avant d'être injectée dans les cerveaux disponibles. Tout est récupéré et remanié pour faire joli ou choquer, pour endormir ou formater. D'où l'insupportable manie ces derniers temps du tout storytelling.
Et puis il y a des combats qui se livrent et dont on nous présente les grandes lignes, dont on évite d'aborder les fondements et les dommages collatéraux, que l'on préfère ne pas exposer de manière exhaustive pour éviter (empêcher) au (télé)-spectateur-lecteur passif un début de reflexion personnelle, point de départ d'une autonomie relative mais déjà synonyme, au regard des élites attablés aux préoccupations d'un ordre nouveau et mondial, d'une faille dans la chappe de béton qu'ils s'appliquent à tartiner entre les deux neurones de cette saleté de citoyen imprévisible qui confond sa gauche et sa droite.
C'est qu'on aime bien se vautrer dans le déni, se déguiser en grand homme, se décorer de bonnes intentions et être les premiers à avoir le courage de lever le poing.
Ainsi on est fier de nous montrer Robert Ménard qui brandit l'enseigne de son entreprise derrière le responsable Chinois du comité des Jeux venu en Grèce pour le départ de la flamme à Olympie. Voyez le trouble subversif et coupé au montage causé par ce valeureux défenseur de la liberté de la presse qui milite au péril de sa vie, du moins au risque d'une garde à vue, et dore ainsi un peu plus le blason de la France, pays du "non à la guerre en Irak" en vitrine et d'un renfort en stock de mille hommes pour son contingent en Afghanistan. La noble terre de la ligue des Droits de l'Homme, toujours en première ligne pour se donner l'image d'une indépendance courageuse, toute droite dans ses bottes face au miroir pour feindre d'être fidèle à son invention humaniste mais assez souple pour la cantonner à la théorie.
Mais qui est donc ce Ménard, fondateur d'une ONG et fraîchement décoré de la Légion d'Honneur par Nicky à la Houppe ?
D'une part il demande à ce dernier le "boycott de la cérémonie des Jeux à Pékin s'il n'y pas amélioration des Droits de l'Homme" et de l'autre il s'est opposé, dans une contorsion que seul un professionnel de la manipulation peut se targuer d'une illusion d'optique, à l'interdiction de l'appropriation des journaux par des groupes privés qui travaillent avec l'Etat. "Cela reviendrait" -dit-il- "à priver les journaux français, déjà pauvres, de toute source de financement. C'est le type même de la fausse bonne idée. Quel journal aujourd'hui" -ajoute-il- "ne rêve pas d'être adossé à un groupe puissant pour pouvoir faire correctement son métier?"
N'est-il pas là comme une contradiction assez déroutante pour de notre curiosité piquée aller à la pêche aux informations recoupées?
Ayant relayé sur abordo l'appel de RSF, je sors de ma réserve pour clarifier ce point et livre quelques pistes pour une mise au point sur le secrétaire à vie de Reporters Sans Frontières:
Qui est Roberd Ménard?
Robert Ménard, Cuba et la CIA
Robert Ménard légitime la torture
Mais qui est donc ce preux chevalier?
Aprés avoir comblé mes lacunes quant à cet individu, je me réserve le choix de la "retenue" en ce qui concerne l'expression de mon sentiment en son endroit, mais retire promptement et le logo et le lien vers le site RSF inclus sur ce blog depuis de nombreux mois maintenant.
http://www.france-info.com/IMG/jpg/CRA-de-Toulouse-2.jpgA chacun ensuite de choisir selon ses convictions l'attitude la plus adaptée face à la cérémonie, aux Jeux, à la Chine et aux non-respect des Droits de l'Homme et des Enfants dans ce pays, et les autres.
Car il est bon d'abattre une idée reçue qui érige en modèle les pays Occidentaux si disposés à exiger des autres ce qu'eux mêmes ne respectent pas dans son entier, dixit Thierry Levy mercredi soir chez Taddeï.
Prenons au hasard les Etats Unis qui n'ont pas ratifié la Charte Internationale des Droits de l'Enfant parce-qu'elle interdit toute condamnation à la peine de mort pour un criminel mineur, ou l'enfer de la prison militaire de haute sécurité à Guantanamo ou encore le veto de Bush à un projet de loi interdisant la torture du waterboarding.
La France est loin du compte pensez-vous?
Doit-on rappeler une nouvelle fois les conditions de détention dans nos établissement pénitenciaires et de la pénurie d'établissements spécialisés pour les mineurs condamnés à la prison ferme? Que dire des centres qualifiés de "rétention administrative" alors que les récents incidents à Vincennes et les images que l'on peut en voir ne font plus de doute sur un nom plus adequat à leur attribuer, celui de "camps" étant donné les techniques répressives employées? Est-il nécessaire aussi de revenir sur les enfants de parents sans-papiers arrêtés dans leur école? Et qu'en est-il du travail des enfants?
Centres de rétention: "l'industrialisation"
L'avènement d'une xénophobie d'Etat
Le travail des enfants

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