Magazine Culture

Tout ce que je fais est kaléidoscope

Publié le 13 octobre 2012 par Heard @duckdiving
Tout ce que je fais est kaléidoscopeHistoire de rester dans le joyeux de l'article précédent, je suis venu te parler des Pirouettes, que j'avais découverts à Berlin lors du festival Down By The River et qui avaient fait une forte impression. Malgré la durée assez courte de leur concert (quand ils avaient annoncé leur dernière chanson, le speaker leur avait annoncé "mais non, vous pouvez encore en jouer 3") et l'aspect relativement loisir d'un groupe qui semblait parfois plus faire mumuse avec des bruits électroniques, on se sentait tout de même bien intégrés à la fête.
Le couple a sorti son premier EP le 8 octobre dernier, 4 chansons, de la guimauve et du cliché à rabord, peut-être, mais j'ai quand même envie de demander "et alors ? ça t'embête ?".
Le matin l'été indien est prévisible à souhait : des centaines de chansons françaises ont déjà été écrites sur des histoires d'amour naissantes, avec à chaque fois les même ficelles, là il y a plus d’électronique, ça sonne plus 2012, en gros c'est pas nouveau mais c'est chouette.
Le groupe nous parle encore d'amour sur Danser dans les boîtes de nuit, le titre le plus surprenant des 4 (avec du sample de Star Wars dedans), et surtout avec Hortensia Summer, ici c'est celui de nos étés adolescents, où l'on boit trop tous les soirs, on parle à n'importe qui et on rentre tard en ruminant ses pensées. Et puis il y a cette subtilité du groupe, qui utilise la consonance Summer/se meure(nt), mais se contente d'en faire une ligne de texte, là où d'autres (Julien Doré pour ne pas citer d'exemples) en font toute une chansonette.
Enfin, moi c'est surtout Autoroute/Opéra que je trouve frais et délicat à souhait, même si on se doute que le texte tiens plus de la vision romantique imaginaire de Paris que de l'expérience réelle : les 2 jeunes gens sont à peine majeurs et parlent de conduire dans une ville dans laquelle au moins l'un des 2 n'a pas du passer tant d'années. Mais au fond c'est sucré, ça sonne, ça va même jusqu'à nous rajeunir, et ça reste en tête.
Cet EP est un remède plein de vitalité à tous les maux possibles de ce début d'automne, avec lui, finis le cœur malade et le nez bouché, tu écoutes ces 4 chansons toutes douces et tu retournes conter fleurette !

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Heard 35 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines