Les faits remontent à 1999 et 2003 dans une cité à Fontenay-sous-Bois, deux jeunes femmes, Nina et Aurélie, sont violées par une bande de jeunes, si les fait sont reconnus pour partie pour Nina, ils ne le sont pas pour Aurélie, faute de preuves.
Nous avons donc comme dans tout procès, des victimes et des innocents, des innocents qui ont tellement honte d’être innocents qu’ils avancent masqués devant les caméras.
Lorsque l’on est innocent on avance, visage découvert, rayonnant, on n’a pas peur de se faire remarquer puisque l’on n’a rien à cacher, mais ce n’est pas le cas des accusés qui « auraient » violés ces jeunes filles.
A nouveau, la justice nous démontre qu’elle est souvent du côté des coupables plutôt que des victimes, que l’honnêteté ne paye jamais et que le mensonge est une vérité convaincante pour cette justice.
Le verdict :
- Dix acquittés, quatre coupables à de faibles peines, Trois ans de sursis à un an ferme pour viol en réunion ????
On se moque véritablement des victimes et de l’acte commis à leur encontre.
Je me demande comment un avocat, deux avocates peuvent-elles défendre de tels individus ?
C’est une question que je ne parviens pas à résoudre, surtout dans le cadre d’un viol collectif, un crime d’une lâcheté monstrueuse, plusieurs jeunes hommes et adolescents se livrant à un acte sexuel sur une femme sans défense ?
Mais réalise-t-on un seul instant l’horreur d’une telle action que rien ne peut excuser ?
Seuls 14 accusés ont été mis en examen, et les autres ? Pas de preuves suffisantes.
Et comment une femme violée, peut-elle apporter des preuves de cet acte odieux, comment peut-elle incriminer les autres, ceux qui ont échappé à la justice?
Dans quelle société vivons nous pour tolérer une telle action criminelle et monstrueuse ?
Une femme devrait être solidaire, d’autant plus une avocate, plus sensible à ce problème, mais non, deux avocates défendent les accusés, la carrière est donc plus importante et il en ressortira que deux avocates ont permis à des accusés de viol en réunion que tout accable, d’avoir été acquitté, c’est cela que l’on retiendra.
La justice française est une machine de guerre qui sert essentiellement à innocenter les coupables.
D’ailleurs, les accusés sont-ils solvables ?
Ont-ils un travail rémunéré, un emploi, un salaire suffisant pour assumer des frais de justice, un procès coute au minimum 5 OOO euros pour une petite affaire, mais pas celle là, cela fait 13 ans, je n’ose imaginer l’argent généré par une telle affaire et qui paye les avocats ?
Une aide judiciaire ?
Dans ce cas, vous êtes, chères lectrices, chers lecteurs, complices malgré vous de cette engeance, car si cela s’avère juste, c’est l’état, donc vous, qui paye les frais de justice des accusés, ce qui serait une aberration, l’hypocrisie d’un système mal fait qui livre aux violeurs dans ce verdict, un véritable permis de violer.
Violeurs de France et de Navarre, laissez vous aller à vos pulsions, vous ne risquez pas grand-chose, la preuve, la justice ne semble pas reconnaître le viol à sa juste horreur.
Il n’y a pas de mots, c’est triste, les victimes ont vécu un épouvantable cauchemar qui les ont traumatisé à vie, et les coupables se marrent en douce en se disant que la justice s ‘accorde à leur permettre de recommencer, parfois, on souhaiterait une justice divine, une loi du talion, œil pour œil, dent pour dent, juste pour que chacun comprenne le mal qu’il a fait subir à une victime.
Richard Berry nous a livré un excellent film qui n’a pas rencontré le succès mérité, « L’immortel » avec Jean Reno, l’histoire de la vengeance d’un homme qui élimine l’un après l’autre, les assassins qui l’ont assassinés de peu. Nul ne conteste ses actions, nul ne conteste ses crimes, malheureusement, c’est à ce prix que se reconnaît la vraie justice, une justice que l'on craint comme la mort, alors que notre justice ne semble pas effrayer les voyous, violeurs, mafieux...
La justice n’est qu’une dialectique, une interprétation, un sophisme, la lecture de Platon est nécessaire pour réaliser à quel point cette farce relève plus du théâtre que de la tragédie, et de l’idée que l’on se fait de la Justice.
Nous vivons une époque formidiable…
Photo : Libération.fr, Nina, victime de la tournante.