Sur la mort, qui a touché quelqu’un de plus jeune avec qui j’ai travaillé, ri, je ne peux proposer avec pertinence que ce poème extrait de mon recueil « Proche des Larmes »…
Il est si facile
D’imaginer la mort
Le saut dans le vide
Les ailes déchirées
Le silence du vent
Alors qu’un enfant
Dessine sa peur
Le temps s’ouvre
Respire et se replie
Et change le décor
Drapés dans nos rêves
Nous égrenons les siècles
Aveuglés d’amour
Nous avançons
Sur les chemins de ronde
Déguisés, ridicules
En insultant le monde
Parfois la pureté
Qui s’avance en riant
Au bord de la mer
La plage d’Oostduinkerke le WE dernier….