Réélu vendredi soir sans surprise à la tête de la LFP, Frédéric Thiriez a du pain sur la planche lors des quatre prochaines années. Entre crise financière et mauvaise image du foot pro, celui qui dirige la Ligue depuis 2002 a de quoi faire :
« Chez nous, il n’y a pas de scandales de corruption, de matches truqués et d’affaires de dopage. Mais notre image est mauvaise. Ce travail passe par un comportement exemplaire sur le terrain, dans les stades, en équipe de France. Parce que sans ce redressement, il n’y aura pas de redressement économique non plus ».
Car sur le plan économique, la situation n’est pas des meilleures :
« J’aurais aimé avoir un meilleur résultat pour les droits audiovisuels. Mais nous aurons une politique commerciale plus agressive. L’objectif est d’augmenter le chiffre d’affaires de 20 à 25 %, c’est à dire, 200 à 250 millions d’euros par an d’ici cinq ans »
En attendant, Noël Le Graët, le président de la FFF, se félicite de la réélection de Thiriez : « Il est un moteur et a su assumer un bilan loin d’être parfait ».
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