La figure du druide domine un certain nombre de représentations : le nom de Panoramix revient assez facilement dans les esprits. Il met en scène la tribu d’Astérix, ces « farouches Gaulois » qu’Uderzo et Goscini ont dessinés à leur époque moins en référence à la réalité des guerriers celtes d’Armorique qu’en référence à la France des années 60. Gaulois râleurs, bagarreurs, les moustaches en guidon de vélo, aimant boire et banqueter.
Arthur est également rattaché à cette Bretagne mystérieuse, de par ses origines légendaires qui font de lui un être qui appartient à l’ile d’Avalon. C’est d’Avalon que lui vient l’épée Excalibur. Pas d’Arthur sans sa Table Ronde et son assemblée de glorieux chevaliers. Lancelot, Perceval, Yvain, Tristan, Gauvain, Galaad, sans cesse en quête d’aventures. Chevaliers courtois, lancés dans la quête du Graal, objet de fascination, mi celtique, mi chrétien, parfait exemple du syncrétisme qu’opèrent les religions, à l’image de ces menhirs qu’on trouve au hasard dans la campagne et sur lesquels ont été sculptées des croix.
La réputation d’Arthur est celle d’un roi qui aurait su créer l’unité entre les tribus de Bretagne afin de refouler vers le nord les hordes de Saxons et de Scots toujours menaçants.
(A suivre)