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La vie est dure quand même...

Publié le 29 mars 2008 par Carlitablog666

Ce week-end de boulot-repos s'annonçait déjà sous un super bon angle. Deauville et son soleil, sa plage, ses boutiques, son casino, ses passants, d'une caricature grossière et moi au milieu de tous ça, mi amusé, mi badaud, mi voyeur et mi andouille aussi faut bien le dire.

Ça ce n'était qu'hier soir car quand on va à Deauville, on sait assez bien quel va être notre cadre de vie. Il est décrit au dessus c'est facile. Ce que je ne savais pas c'était la suite, du moins pas toute la suite, car forcément le petit déjeuner porté dans les immenses chambre du Royal Barrière, ça le fait assez bien.

Une sorte de grande classe mondaine dont il est très agréable de profiter. Seul bémol, le réveil trop matinal que ça engendre, d'un côté, il ne faut pas trop pousser mémé dans les orties et constater avec simplicité le privilège dont je jouis dans ce moment là. Surtout que la suite allait et devait être studieuse, mais avant fallait quand même profiter du soleil, de la plage et de son sable chaud, des boutiques, de la promenade en bordure d'hippodrome, du centre ville et son marché et éventuellement de son casino.

Et c'est là que le monde est bien ou mal fait, c'est l'éventuellement qui allait faire basculer le truc, car évidemment ma ballade si matinale m'avait guidé à faire le reste, le casino c'était bof bof, juste cet amusement visuel en passant, car oui voir ce monde dès 10h du matin, allant se faire racketter les poches par ces manchots de métal au lieu de profiter du reste, de mon reste qui m'attendait, c'était assez hallucinant et jouissif .

Donc je ne vous décris pas le centre de Deauville et ses boutiques, plage et ...

Juste c'est comme on le dit, on y va une fois et on sait, cela ne change et ne changera jamais. C'est super agréable quand même, il y a des certitudes qui ne pas faites pour changer.

Par contre rien ne doit interdire les incertitudes se rajoutant, car c'est souvent celles-ci qui font que la normalité se transporte au nirvana.

Et comme c'était écrit cela se passe, après un sms envoyé à Fred et sa réponse glaciale c'est qui ?, et oui ce con n'avait plus mon numéro ou avait changé de téléphone.

Pour lot de consolation je devais filer au casino, pour voir l'ambiance dans ce lieu de débauche si tôt le matin et éventuellement pour miser 5-6 euros sur mon jeu de cheval que j'aime bien. Mais si vous savez, on mise 1 euro sur le cheval portant cette couleur et si celui-ci arrive on vous paye sa côte. Moi de toute façon je joue toujours le vert, et toujours je gagne un peu et toujours sur la longueur je perds mon entière mise.

Car oui je ne joue qu'à ça, en effet je déteste les machines à sous.

Et là ce fût le drame, du moins pour pas longtemps, 50 euros de changé en pièces de 10 cents, ça en fait un gros seau à porter, 500 pièces à porter pour jouer à des machines à sous que je hais, au lieu de bosser en plus, le tableau de la déchéance était total, et là ça s'enchaine, Fred me répond et me demande si j'ai reçu son mail pour son anniversaire samedi prochain, moi je lorgne une machine à côte d'une dame sympa, je m'y installe car, dans cet endroit qui ne m'est pas familier, il me faut de la sécurité et cette dame sera un bon garde du corps, elle est rassurante, deux seaux remplis, une dextérité à enfiler les pièces à faire rougir n'importe quel lanceur de fléchettes et aucune soupir de déception en voyant que la machine ne lui rendait rien ou si peu. Donc oui c'était décidé, c'était bien cette place qu'il me fallait, et à sa gauche si possible, les signes toujours écouter les signes.

J'avais l'air con quand même, un seau de pièce de 10 cents et il fallait en rentrer 500 dans cette machine, une horreur et comme mon réveil avait été matinale, il était hors de question de passer trente minutes à nourrir ce glouton qui de toute façon n'allait jamais être rassasié. C'était décidé 13 étant mon chiffre porte bonheur, ce morfale n'allait avoir que 13 piécettes, après tout, je n'étais pas là pour y passer mon après midi, et là ce fût le drame, je me mis à misé 3 pièces à chacun de mes tours de mise, trois tours incompréhensibles plus tard, mon compte s'était remplit à trente pièces. Là il fallait en finir, les machines à sous et moi ce n'était pas un truc à devenir amoureux fou, il fallait miser dix par dix pour qu'au bout de trois tours, elle et moi c'était la rupture. Et là par un tour de magie divin, je gagne 1500 pièces, mais évidemment je vois rien, mon œil fût juste attiré par une grosse touche qui indiquait, jackpot un ou jackpot max.

Jackpot un étant le touche rouge, c'est elle que je choisis, et là une fenêtre s'ouvre, et le choix à faire était simple, juste choisir rouge ou noir, je ne savais toujours pas pourquoi, mais bon je suis con on me demande rouge ou noir, je choisis, premier essai rouge, et hop mon 1500 se transforma en 3000, toujours dans mon état second, la touche jackpot un, et là je choisis encore rouge, et hop 6000, toujours dans mon état second, jackpot max me plaisait, et là toujours rouge ou noir. Ben rouge comme je suis con et là 64500 pièces sur mon compteur.

Vu le regard insistant de la nana d'à côté, je lui dis connement : « Il a l'air sympa ce truc, mais je comprends que dalle, vous venez souvent ici ?, je ne vois pas trop pourquoi mon compte qui au début était de 13 pièces est maintenant à 64500 et là la révélation, elle m'explique tout, que j'ai eu une chance infamante, que à chaque fois que je devais choisir entre rouge ou noir c'était un quitte ou double.

Et là tout défila, j'avais risqué quand même pas mal 6000 et des brouettes pièces de 10 centimes ce n'était pas si rien, bon c'est certain, 64500 ça allait être mieux et cette insolent chance. La petite dame me félicita, me dit c'est votre jour today et m'explique ce qu'il fallait faire pour encaisser mes gains.

Pour la remercier je lui tendis mon seau avec mes 487 pièces restantes du premier seau car il était écrit que mon chiffre du jour était 13, pour me remercier elle me claqua la bise en me disant que de toute façon si cela c'était passe ainsi c'est que cela devait se passer ainsi. Une sorte de grande philosophe, Marguerite car oui en plus elle portait ce si joli prénom. Mais la fête était finie car il fallait partir déjeuner et surtout bosser. D'un côté il y a des tremplins nettement moins agréable pour décoller.

Bisous à vous et j'espère que votre week-end début aussi bien que le mien.

Y a quand même un problème à tous ça, il est 13h33 et je suis affamé et le service room n'est toujours pas passé pour le ménage.


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