Last Resort // Saison 1. Episode 3. Eight Bells.
J'ai toujours autant de mal à cerner Last Resort et étant donné que la série n'a pas des audiences faramineuses, il est inutile de commencer à espérer avoir une saison complète (ou même une
seconde saison). Dommage, encore un bon concept qui s'est noyé parce qu'il ne sait faire qu'une chose : stagner. Car c'est bel et bien le problème de l'épisode 2 et accessoirement de celui ci.
Les intrigues n'avancent pas vraiment mais l'on nous propose en échange de bonnes scènes captivantes. Car les scènes dans le sous marin sont réellement de bons moments dans les épisodes. Surement
les seules scènes anxiogènes de la série. Cela peut nous rappeler en quelque sorte des séries comme 24 par exemple qui parvenait dans un environnement totalement différent à créer quelque chose
de très anxiogène et étouffant mais dans le bon sens du terme évidemment. Durant cet épisode nous avons encore une fois eu droit aux séquences plus patriotiques de la série avec notamment des
questions qui se pose sur la légitimité de la présence des soldats sur cette île et la manière dont ils doivent agir.
Ce nouvel épisode était bien plus intéressant que le précédent car il permet de renouer un peu avec le côté plus captivant de Last Resort. C'est ce que je voulais. Car si je regarde cette série
ce n'est pas vraiment pour regarder Dichen Lachman nager dans l'eau. Ce n'est pas du tout ce qui m'intéresse et ces moments étaient les plus faibles de l'épisode. Tani est pourtant là pour nous
faire une sorte de Des racines et des Ailes sur la culture locale (notamment en nous plongeant dans les retranchements de l'ile) avec James King, mais ce n'est pas ma tassé de thé. Je pense que
Dichen pourrait être beaucoup plus exploité dans des scènes d'action. L'actrice avait pu prouver tout son talent dans Dollhouse qui est ici réduit à quelques scènes trempées. Pendant ce temps, si
j'apprécie beaucoup Kylie, il va falloir peut être commencer à rendre le personnage un peu plus passionnant. Ses interventions diverses avec l'amiral Arthur Shepard (père de Grace) n'avaient pas
l'amplitude nécessaire à nous satisfaire.
Note : 5/10. En bref, de bonnes choses mais une exploitation bien trop minimaliste de celles ci.