Malgré sa maîtrise en droit obtenue à l’université française d’Aix en Provence, il réalise assez vite qu’il n’est pas fait pour les prétoires, ni pour la vie de bureau. Musicien accompli, il se produit en tant que percussionniste, joueur de guembri et parfois chanteur dans différentes formations musicales. Mais sa passion d’enfance, le
cinéma, finit par le mener sur les plateaux de tournage, d’abord en tant qu’accessoiriste. Même si on ne le voit à l’écran que quelques minutes, son premier rôle, celui du serial killer de la série télévisée El Kadia (Noureddine Lakhmari, 2007) frappe les esprits. Très vite, les propositions s’enchaînent. A 34 ans, Fehd Benchemsi est aujourd’hui un des acteurs les plus demandés de la nouvelle vague marocaine.Rôle principal du dernier long métrage de Faouzi Bensaïdi, (Death For Sale, 2011, sélection officielle aux festivals de Toronto, Berlin, Marrakech et Abu Dhabi), Fehd a aussi décroché le prix du meilleur second rôle au festival de Tanger pour Un film… (Mohamed Achaour, 2011). Également co-acteur principal dans The Man Who Sold The World (Swel & Imad Noury, 2009), il est aussi à l’aise dans les films dramatiques que dans les comédies. Parmi d’autres rôles, Fehd a joué un petit voyou prêt à tout par amour (Death For Sale), un musicien de hard rock convaincu de satanisme (Les Anges de Satan, Ahmed Boulane, 2007), le chef des services secrets irakiens (The Flowers Of Kirkuk, Fariborz Kamkari, 2009), un héros de road-movie romantique (Canada Pronto, Mohamed Achaour, 2008), un trafiquant de drogue vénal (L’amante du Rif, Narjis Nejjar, 2011)…
Fehd parle couramment le français, l’arabe et l’anglais.