La Bulgarie a annoncé, par le biais de son premier ministre Boïko Borrisov, être prête à relancer le projet de la centrale nucléaire de la ville de Béléné, projet qui avait été abandonné en mars dernier suite à un désaccord financier avec son partenaire Russe.
Cette annonce fait suite à l’intérêt qu’a manifesté dans le projet le Consortium Global Power Consortium, représenté par un américain et des consultants Bulgares. Le Premier ministre Bulgare considère que s’ils « ne demandent pas de garantie de l’Etat, s’ils couvrent toutes les pertes que nous avons accumulées depuis des années ainsi que la demande (de dédommagement) de la partie russe, et qu’ils déposent 200 millions d’euros ou de dollars, j’estimerai qu’ils sont sérieusement intéressés« .
Selon le contrat signé en 2006 par la Bulgarie et la Russie, « 49% de Béléné peut appartenir à un investisseur stratégique ». Voilà pourquoi Tsetska Tsatcheva, présidente du Parlement bulgare, a déposé jeudi un projet de résolution autorisant le gouvernement à négocier avec cet investisseur privé, afin de ne pas augmenter la « dépendance » de la Bulgarie vis à vis de l’énergie Russe.
De son côté, la société Russe Rosatom (en charge du projet) a indiqué ne pas être contre la réouverture des négociations si l’annonce s’avérait sérieuse.
En plus du gaz et du pétrole, La Bulgarie est étroitement liée à la Russie puisque les réacteurs et le combustible de la centrale nucléaire de Kozlodoui (nord-ouest du pays) ainsi que sa seule raffinerie de pétrole… sont russes.
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