Un maximum de bien-être et une meilleure santé mentale avec non pas 5 mais 7 portions de fruits et légumes par jour, c'est la conclusion de cette étude anglo-américaine qui a porté sur plus de 80.000 personnes, publiée dans l'édition d'octobre de la revue Social Indicators Research. Un chiffre qualifié de « magique » par ces auteurs, tant l'association de ce facteur consommation est significativement associé aux indicateurs de bien-être. Une consommation de fruits et légumes donc, tant pour la santé mentale que pour la santé physique.
Les économistes et les chercheurs en santé publique de l'Université de Warwick (UK) et de de Dartmouth (U.S.) ont étudié les habitudes alimentaires de 80.000 personnes en Grande-Bretagne et relevé 7 indicateurs de bien-être. Ils constatent que le bien-être mental augmente avec le nombre de portions quotidiennes de fruits et de légumes.
Le point culminant du bien-être est atteint avec la consommation de 7 portions par jour : Cette étude statistique, qui a porté sur les données de 80.000 britanniques, choisis au hasard, apporte des preuves simples du lien étroit entre consommation de fruits et légumes et bien-être profond, et identifie le pic « dose-réponse » à 7 portions de 80 g par jour. Les auteurs ont pris en compte sept différentes mesures du bien-être mental (satisfaction dans la vie, bien-être mental, existence ou non de troubles mentaux, auto-évaluation de la santé, le bonheur déclaré, la nervosité, l'anxiété)…Ils ont effectué plusieurs sous-analyses. Même après ajustement pour un très grand nombre d'autres variables, démographiques, sociales et économiques, les preuves d'une association positive entre bien-être et consommation de fruits et légumes, subsistent.
Alors qu'en matière de santé mentale, le facteur alimentation a été plutôt négligé, l'auteur principal, le Professeur Sarah Stewart-Brown de la Warwick Medical School insiste sur la puissance statistique, sur le bien-être, de cette consommation de fruits et légumes. Le Pr Andrew Oswald, économiste de la Warwick University, conclut: «J'ai décidé qu'il était prudent de manger plus de fruits et légumes. J'ai envie de rester heureux ». De nouveaux essais vont maintenant tenter d'identifier les mécanismes qui sous-tendent le seuilmagique de cette consommation de fruits et de légumes.
Source: Social Indicators Research October 2012 Is Psychological Well-being Linked to the Consumption of Fruit and Vegetables(Visuel © Yuri Arcurs - Fotolia.com)