Suzie Wendel, genre de Punky Brewster un peu sauvageonne et à l’imagination débordante, va faire la rencontre inattendue d’une chauve-souris parlante qui va avoir l’idée saugrenue de s’installer dans ses cheveux. Celle-ci va emmener Suzie, alias Zizi, dans des folles escapades nocturnes à la rencontre de terribles monstres (imaginaires ?) tels le Falquenin, le monstre gobeur d’yeux ou encore le gigantesque Grand-Garou...
Malgré une bibliographie déjà énorme, Lewis Trondheim, qui signe les scénarios de Zizi Chauve-Souris, n’a que très peu oeuvré dans l’univers du strip, avec à peine 5 albums avant celui-ci. Il nous a concocté ce coup-ci un univers à la croisée de la fantasmagorie de Tim Burton et de l’épuré à la Bill Watterson, le papa de Calvin & Hobbes.
Au dessin, on trouve un nouveau venu dans la galaxie des auteurs Trondheimiens en la personne de Guillaume Bianco, qui avait réalisé l’excellent Billy Brouillard, et donc habitué aux univers un peu fantasques. Son trait nerveux ainsi que la couleur directe aquarellée contribuent grandement à une ambiance convaincante, qui suit parfaitement les thèmes et saynètes de chaque gag.
Si on ne rigole pas à gorge déployé comme à la lecture d’un Calvin & Hobbes ou d’un Kinky & Cosy, on sourit tout au long de l’album, on se laisse porter par l’univers plein d’imagination de Zizi et au bout des 138 strips, on a passé un excellent moment de lecture. Que demander de plus à "Cheveux rester", le tome 1 de Zizi Chauve-Souris ? Rien, mais par contre on réclame aux auteurs une suite dans les plus brefs délais !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble