photo La Dépêche du Midi
Denis Jouen n'écoute plus de jazz depuis lundi dernier, c'était au large de la Sicile, sur un fameux trois mâts.Il était un ami de notre festival, qu'il soutenait. C'est lui qui avait convaincu la famille Copans de faire don des disques, livres et documents de Sim Copans, à la ville de Souillac. Il l'avait d'ailleurs rappelé lors de son allocution le 6 mai 2000, à l'inauguration de la place Sim Copans à Souillac, en s'adressant à Lucienne Copans. "Vous avez bien voulu avec vos enfants, que l'ensemble du travail de toute sa vie soit donné à notre cité, pour que nous puissions en transmettre la richesse et la diversité aux générations futures ...... nous avons ce devoir de mémoire de construire avec vous cette fondation dédiée à l’œuvre de votre mari". Il n'a malheureusement pas vu le Fonds Sim Copans inauguré le 19 juillet de cette année.Le 12 mars dernier, il avait répondu à ma demande de témoigner depuis Bora-Bora pour le centenaire de la naissance de Sim Copans. "Je tiens à vous dire combien j'ai apprécié ma rencontre avec ce couple merveilleux ...... le jazz était le moyen de faire connaître l'histoire de son pays". Ces quelques mots, extraits de son témoignage figuraient dans l'exposition réalisée pendant le festival 2012.A Christine, Marie et Anne, nous adressons nos plus sincères condoléances.Robert Peyrillou