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Comment réaliser un herbier ?

Publié le 12 octobre 2012 par Plcom @TousLesLoisirs
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Pour les amoureux de la nature, diverses motivations stimulent la création d’un herbier. Qu’il s’agisse de connaisseurs chevronnés ou de novices amateurs, tous sont animés par la plus grande des passions dans la réalisation de ces collections originales de plantes.

Redécouvrir les plantes oubliées ou affirmer tout simplement son amour de la nature fait partie des principaux objectifs des uns lors de la fabrication d’un herbier.

Pour d’autres, c’est une manière de s’adonner à une activité à la fois ludique et éducative, surtout pour les plus jeunes qui doivent s’initier à la découverte de la botanique et du monde végétal.
Art dédié aux botanistes amateurs ou aux personnes à la recherche d’une occupation plaisante et à vocation instructive, cette collection de plantes séchées s’obtient notamment en respectant quelques étapes primordiales.

Qu’est-ce qu’un herbier ?

Un herbier est toute une collection de plantes séchées que l’on présente sur un support rigide d’une façon établie par certaines règles. Toutes les informations relatives à la plante doivent figurer sur une étiquette associée au support.

Il s’agit notamment du nom de la plante, de son appellation vernaculaire, du lieu, de la date et des conditions de sa récolte. Certains habitués vont également ajouter les photos de la plante sur le support de l’herbier.
Dans la plupart des cas, les collections sont classées par ordre alphabétique selon le nom de chaque plante, ce qui n’exclut évidemment pas un classement des plantes séchées selon leurs familles.

Après avoir plus ou moins cerné ce que l’on désigne par herbier, il faut alors passer par les étapes essentielles à entreprendre pour la réalisation de son herbier, à savoir la cueillette des plantes, leur séchage et enfin leur montage et leur conservation.

Les supports et les matériels pour réaliser son herbier

Faire un herbier ne nécessite pas de posséder des facultés bien particulières ni de disposer des matériels spécifiques ni hors de prix. Des outils simples et usuels, qui s’emploient dans la vie courante, sont néanmoins indispensables pour s’atteler à la tâche, et réussir un herbier selon les règles de l’art.

Dans un premier temps, la cueillette des plantes se fait à l’aide de matériels ordinaires tels qu’un cutter, un petit couteau ou de simples ciseaux.
Éventuellement, se munir de gants pour éviter les contacts avec les épines qui pourraient survenir. Prévoyez également un contenant bien solide pour contenir la plante qui sera cueillie, par exemple un sac en plastique ou même en tissu.
Ensuite, pour sécher la plante, le plus simple reste l’utilisation de vieux papier journal, d’un annuaire ou même de livre dont l’épaisseur sera plus ou moins importante.
Enfin, pour conserver votre collection de plantes séchées, vous pouvez vous servir de cahiers grand format ou de classeur avec des feuilles cartonnées. Ne pas oublier les éléments qui serviront à fixer les plantes sur les feuilles : un fin morceau de papier enduit d’une couche de colle blanche ou un ruban microporeux peut toujours s’avérer plus efficace que le scotch qui subit des altérations avec le temps.

Dans certains cas, il faut aussi prévoir une étiquette pour inscrire les informations qui concernent les plantes séchées. Certains experts vont même jusqu’à conserver leurs plantes séchées sur du papier non acide, pouvant demeurer intact pendant environ deux siècles.

Commencez par la cueillette

Idéalement, il est d’usage de faire un herbier suivant un thème bien choisi. Ainsi, de nombreux herbiers sont consacrés à des familles botaniques proches ou sur une variété de plantes pas très éloignées.

Les occasions pour cueillir des échantillons sont également nombreuses, car il peut arriver que l’on organise des cueillettes lors d’excursions en famille ou en groupe, lors de sorties spécifiques dédiées aux travaux botaniques ou lors d’une étude individuelle dédiée aux travaux pratiques.
Avant de sectionner la plante, veiller bien à vous rappeler la dimension du support final qui va servir à conserver votre herbier.

Généralement, il est dans les habitudes de prélever des parties de plantes dont les dimensions peuvent se tenir sur une feuille de papier 21 x 29,7 centimètres, appelé également format A4.
S’il s’agit d’un échantillon d’un arbre, il est également recommandé de prélever ses petites branches pour une représentation fidèle des dispositions de ses feuilles. La cueillette des fruits, des fleurs ou des écorces n’est pas à exclure

Passez au séchage des plantes cueillies

L’étape de séchage s’avère être la phase la plus importante lors de la réalisation de l’herbier. Afin de bien conserver les plantes cueillies, il est évidemment indispensable de ne pas rater cette phase de l’opération.
Ici, la principale contrainte repose sur la pression exercée sur la plante pendant la phase de séchage.
Avec les vieux papiers journaux, enveloppez délicatement les plantes et entassez le tout sur une surface plane. Mettez ensuite un annuaire ou un livre bien volumineux sur le tas formé auparavant afin d’exercer la pression adéquate.
Pour mieux réaliser cette étape, il est nécessaire de laisser sécher la plante pendant 15 jours au minimum et remplacer le papier journal toutes les 48 heures.

Pose des plantes séchées sur le papier

La dernière étape consiste alors à fixer les plantes séchées dans le cahier grand format ou sur un papier cartonné qui peut être par la suite inséré dans un classeur. Ici pas de recommandation spéciale, à part la touche de précision avec laquelle la plante séchée devra être manipulée. Utilisez pour ce faire le ruban microporeux ou un fil de papier enduit de colle blanche.

Une fois la plante séchée fixée sur le support, mettre à ses côtés toutes les informations la concernant.


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