Voici les principales constatations de l'enquête :
Les coopératives ont besoin de financement
- L'incidence de la crise est réelle
- Les priorités de financement évoluent
- Les pressions réglementaires s'intensifient
- L'accès au financement est une priorité
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La structure des coopératives continuera de poser des défis
- Un large éventail de nouvelles options de financement s'offrent aux coopératives
- Elles ont recours à des sources de financement externes
- Elles ont recours à des titres d'emprunt diversifiés à l'échelle internationale
- Elles misent sur la consolidation comme stratégie de capitalisation
- Elles adhèrent aux principes coopératifs pour accroître l'accès au financement
- examiner les besoins en capital afin de s'assurer d'avoir accès à un financement suffisant;
- évaluer les stratégies antérieures en matière de financement et de capitalisation afin de déterminer si elles pourront répondre aux besoins futurs;
- mettre à jour les plans de financement afin de s'assurer que le ratio emprunts/capitaux propres, les catégories de capitaux propres et la proportion d'investisseurs internes et externes sont appropriés pour répondre aux besoins en capital et gérer les risques;
- accroître l'éventail des instruments de financement afin de diversifier les sources de capital et de mettre en œuvre les stratégies de capitalisation;
- sensibiliser les membres et les investisseurs aux implications des stratégies de financement interne et externe;
- engager le dialogue avec les autorités réglementaires afin de s'assurer que la structure unique des coopératives est prise en compte dans les nouvelles lois et les nouveaux règlements;
- renforcer les processus de gouvernance en fonction de la stratégie, du profil de risque et des activités de la coopérative.
Yves Pelle, associé et leader européen, coopératives agricoles, PricewaterhouseCoopers, France, a quant à lui dévoilé les résultats de l'étude « Cartographie et grands enjeux du monde coopératif agricole à l'échelle mondiale » réalisée par PwC, à l'occasion d'un forum qui s'est déroulé sous la présidence de Claude Lafleur, chef de la direction, La Coop fédérée, Canada.
Cette étude visait à cartographier la force du mouvement coopératif selon un classement mondial des 100 premières coopératives agricoles et à mettre ce dernier en perspective avec le classement des acteurs privés majeurs du secteur agroalimentaire en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Amérique du Sud et en Nouvelle-Zélande. Les stratégies d'innovation et les modalités d'accès aux sources de financement sont les deux thèmes qui ont été approfondis en vue d'explorer les grands mouvements qui animent aujourd'hui le monde coopératif agricole et agroalimentaire.
Voici les principales conclusions de l'étude :
- L'Europe domine le marché puisqu'elle compte 62 coopératives dans le classement des 100 premières coopératives agricoles dans le monde. Ce dynamisme économique s'explique notamment par un ancrage historique en Europe.
- En Europe et en Asie, les grandes coopératives ont un poids considérable par rapport à celui des entreprises non coopératives.
- On constate une concurrence accrue de la part des entreprises privées de droit commun à forte dimension internationale.
- Des changements importants sont attendus de l'évolution du cadre réglementaire.
- Les coopératives agricoles doivent aussi répondre aux nouveaux défis sociétaux et économiques.
- Lescoopératives agricoles devront faire des choix de développement stratégiques pour rester compétitives.
- Elles auront des besoins accrus de financement.
- Elles auront recours à de nouvelles sources de financement.
- Elles seront dans l'obligation de s'adapter à la gouvernance.
Source : http://www.sommetinter2012.coop