Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - Fifty Shades of Jocelyn…

Publié le 11 octobre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews


New York, Unité Spéciale // Saison 14. Episode 3. Twenty-Five Acts.


L'an dernier, SVU avait voulu surfer sur l'affaire DSK dans un très efficace season première. Cette année, elle a décidé de s'inspirer du succès de Cinquante Nuances de Grey (Fifty Shades of Grey en VO) en librairie pour nous offrir un épisode. Je n'ai pas encore lu le dit livre qui traine actuellement dans mon iPad. Et cet épisode de SVU était un bon épisode. Les deux précédents épisodes étaient la suite directe du season 13 finale de l'an dernier et lançait déjà cette nouvelle saison sur les chapeaux de roue. Cette année ils ont donc décidé de revenir sur le succès de ce livre en mettant en scène Jocelyn, une écrivaine qui a écrit "Twenty-Five Acts", un film érotique SM proche de l'univers du livre à succès de E.L James. Elle va se retrouver être la victime de deux agressions sexuelles violentes d'un homme, animateur d'un talk show à succès incarné par le très cinglé mais efficace Roger Bart. Cet acteur a toujours eu la tête pour jouer ce genre de rôle et je dois avouer qu'encore une fois, il m'a bluffé. Car même si au fond, il joue souvent les mêmes personnages un peu sadique sur les bords, c'est toujours plaisant.
L'épisode nous permet donc de décrypter un peu le phénomène de 50 Shades of Grey en parlant de son écrivaine. Dans l'histoire de SVU, Jocelyn se trouve être un nom sur une couverture et pas réellement celle qui a écrit le livre. Evidemment, c'est pour cela que les scènes de sexe assez violentes avec l'animateur télé n'étaient pas à son goût mais à une autre femme, beaucoup plus âgée. Adam Cain ne savait pas que ce n'était pas du tout l'envie de Jocelyn. Ce qu'il y avait de bien dans cet épisode également c'est que tout parvient à se mettre en place rapidement et aussi à rendre les scènes érotiques particulièrement violentes. Je ne m'attendais pas à ce que l'on sente autant la peur de Jocelyn à l'écran. Je pense qu'il faut pour cela saluer la performance de l'actrice. Au départ, Jocelyn ne veut pas porter plainte mais l'équipe menée par Benson (surtout parce que c'est comme ça que l'on fait au SVU - comme elle le dit clairement au petit nouveau chef incarné par le très bon Adam Baldwin -) va tout faire pour qu'elle se confesse.
Ce qu'ils vont parvenir à faire et engager un avocat du diable qui gagne toutes ses affaires. Cet avocat était un personnage amusant qui permet d'apporter un côté un peu plus léger à l'épisode. A vrai dire je pense que sans lui l'épisode n'aurait surement pas été aussi bon. Je repense notamment à la scène où en plein tribunal il provoque Adam Cain afin qu'il craque devant le jury et prouve qu'il est complètement cinglé. "Twenty-Five Acts" était donc un bon épisode de SVU. Un classique encore une fois mais avec une pointe de violence bien sentie et d'originalité. SVU a toujours quelque chose à raconter, même si c'est des années après (cela fait tout de même presque 14 ans que la série raconte des histoires de violences sexuelles). Mais c'est toujours aussi efficace aussi bien dans l'intéraction des divers personnages que dans le jeu toujours juste des acteurs. Et je tiens encore une fois à souligner l'efficacité de Benson et Rollins. Ces deux filles sont merveilleuses ensemble et prouvent aussi tout le pouvoir des femmes dans les séries policières. Kelli Giddish est la meilleure chose qui pouvait arriver à SVU.
Note : 7.5/10. En bref, cette saison de SVU est pour le moment une vraie réussite.